Quelle est la première image que le voyageur aperçoit de Rome ? Pour la plupart des touristes contemporains, c’est une vue « à vol d’oiseau », un survol de la ville éternelle, quelques minutes avant de se poser à l’aéroport. Pour d’autres, dont je fais partie, ce sera la banlieue qui défile à travers la fenêtre d’un train, jusqu’à la gare de Termini. Mais bien avant l’avènement du chemin de fer et de l’aéronautique, ce qui annonçait l’arrivée à Rome, c’était le dôme de Saint-Pierre, émergeant à l’horizon, après une harassante route en poste.
Entrer dans Rome
Comment les voyageurs des XVIIe et XVIIIe siècles abordaient-ils Rome pour la première fois ? La question est, pour moi, née à la lecture du catalogue de l’exposition Israël Silvestre qui a eu lieu au Louvre l’année dernière. La première section du catalogue est consacrée à la jeunesse de Silvestre et à ses trois voyages en Italie. Il reste, de ces séjours, quelques dessins, sources de nombreuses gravures de l’artiste.
Israël Silvestre, Vue de la Porte du Peuple à Rome, dessin graphite, plume et encre brune, lavis brun, vers 1638/1644, Musée du Louvre, INV 32990.
L’un de ces dessins, rescapé d’un carnet de voyage, montre la Porte du Peuple. La notice qui accompagne l’oeuvre éclaire sur l’importance de ce lieu, par lequel la plupart des voyageurs venus du Nord entraient dans Rome. Beaucoup d’entre eux, notamment les artistes, n’allaient d’ailleurs pas chercher plus loin pour se loger, et résidaient dans ses environs immédiats (c’est aussi le cas de Stendhal, qui y trouve, au début des Promenades dans Rome une chambre…) Lire la suite →
La bonne nouvelle est tombée dans ma boîte mail un matin pluvieux de février ou de mars : je suis l’une des lauréates de la bourse de l’Ecole française de Rome, et à ce titre je vais passer mon mois de juillet dans la capitale italienne. Chouette perspective, dix ans pile-poil après mon premier séjour à Rome en 2009. Si le motif de mon voyage est d’abord la recherche – et j’ai un programme bien chargé qui m’attend – je vais profiter de mes temps libres et week-end pour écumer les musées, revoir mes monuments préférés et découvrir les plus beaux sites des environs (Tivoli, etc.)
Bah alors, on te voit plus sur Orion en aéroplane ?… C’est vrai et je n’en suis pas fière ! J’ai honteusement délaissé le navire durant un an. Et ce n’est pas faute d’avoir pris des engagements en janvier dernier. La faute à … trop d’occupations, encore et toujours.
La thèse, entamée en novembre, est certainement l’un des facteurs principaux de cet éloignement : je consacre volontiers mes heures de loisirs à la recherche, et le blog en pâtit. J’essaie de profiter au maximum de cet enthousiasme débordant des premiers mois pour avancer, bien partie pour ma lancée. Le blog en souffre d’autant que je peine de plus en plus à demeurer longtemps devant l’ordinateur. Toujours le même souci : je commence des billets sur mes carnets papiers, et je ne trouve ni l’énergie ni le temps pour les ressaisir à l’ordinateur, les illustrer, etc.
Si j’ai délaissé Orion en aéroplane, je n’en ai pas abandonné les internets pour autant : j’ai réactivé mon carnet de recherche, Isidore et Ganesh, désormais hébergé sur Hypotheses. Vous pouvez y suivre mon « journal de thèse » , où je relate – comme le titre l’indique, mon quotidien de doctorante.
Mon deuxième blog : le carnet Isidore et Ganesh
Mais je ne désespère pas de retrouver, sur Orion aussi, un bon rythme. Il y a des billets en attente – parfois depuis octobre – et je vais essayer de profiter de l’été pour les publier – histoire de vous donner des envies d’escapades estivales.
Mais c’est surtout ce mois de juillet qui devrait me fournir de quoi alimenter à nouveau Orion : je suis pour quelques semaines à Rome dans le cadre de ma thèse et je compte bien profiter de mes week-end pour écumer les musées, sites archéologies et jardins historiques. Qui sait, j’arriverai peut-être même à terminer, à l’occasion de ce séjour, les billets commencés il y a six ans lors de mon dernier passage dans la ville éternelle !
Et la thèse, au fait, elle parle de quoi ?
Il me semble que je n’avais pas encore annoncé sur le blog ma décision de m’inscrire en thèse, et encore moins d’avoir présenté l’objet de mes recherches, alors que j’en ai abondamment parlé sur les réseaux sociaux. Ne faisons pas durer plus longtemps le suspens : je travaille sur les vues d’optique, une production d’estampes de la seconde moitié du XVIIIe siècle, dont je vous avais déjà parlé, à plusieurs reprises, sur le blog. Je ne vais pas ici revenir sur les raisons du choix de ce sujet puisque j’y ai consacré un article sur Isidore & Ganesh.
Vue d’optique : le Palais royal vers 1760, édité à Paris chez Mondhare, Gallica/BnF
Peut-être puis-je en profiter pour expliciter la façon dont je vais désormais partager mon activité numérique entre ces deux espaces de publication : sur Orion vous continuerez à trouve tout ce qui relève de la médiation culturelle (visites d’expositions, de musées, trouvailles sur Gallica) et sur Isidore et Ganesh le quotidien de la thèse (journal de doctorat, méthodologie, outils numériques). Avec une incertitude : celle du temps disponible pour alimenter tout ça. Car pour l’instant, durant cette première année, j’ai continué à travailler comme consultante pour financer ma recherche.
Beaucoup de choses vont cependant changer à la rentrée, car je viens d’obtenir un contrat doctoral. Je suis donc heureuse de vous annoncer que je rejoins à l’automne l’Institut national d’Histoire de l’art comme chargée d’études et de recherche. Ce qui ouvre, évidemment, de nouvelles perspectives pour ma thèse, que je vais désormais mener dans d’excellentes conditions matérielles et dans un environnement intellectuellement foisonnant ! J’ai hâte !
« Mon » bureau dans l’extraordinaire bibliothèque de l’Ecole Française de Rome, sise au Palais Farnèse. Un endroit fabuleux pour travailler (si on fait abstraction de la chaleur accablante de ces derniers jours)
Les 24 et 25 novembre, j’animai mes deux derniers ateliers de linogravure de l’année 2018. Ces ateliers se déroulant dans des bibliothèques ou des musées, ce sont souvent les collections patrimoniales qui inspirent la thématique proposée aux participants. Le responsable de la bibliothèque patrimoniale de Verdun, Michaël George, avait choisi, pour l’atelier des enfants, « les animaux » et avait sélectionné, dans ses collections, quelques beaux ouvrages sur ce thème. J’ai eu un coup de coeur pour la magnifique édition du Dictionnaire pittoresque d’histoire naturelle et des phénomènes de la nature qu’il avait sorti des réserves précieuses. Aussi me suis-je décidée à partager ce trésor avec les lecteurs de ce blog !
Dictionnaire pittoresque d’histoire naturelle et des phénomènes de la nature, dirigé par Félix-Edouard Guérin-Ménéville, 1833-1839, exemplaire colorié conservé à la Bibliothèque de Verdun.
Six mille pages, sept cents planches d’illustrations gravées : voilà un ouvrage qui a du émerveiller ses premiers acheteurs au milieu du XIXe siècle ! En neuf volumes, le Dictionnaire pittoresque d’histoire naturelle propose un tour d’horizon des connaissances botaniques, zoologiques et minéralogiques de son temps.
Dictionnaire pittoresque d’histoire naturelle et des phénomènes de la nature, dirigé par Félix-Edouard Guérin-Ménéville, 1833-1839, exemplaire colorié conservé à la Bibliothèque de Verdun.
Saviez-vous que le célèbre photographe parisien Eugène Atget avait aussi immortalisé Rouen ? Au milieu de la décennie 1900, il se rend dans la capitale Normande, où il réalise une cinquantaine de clichés : vieilles maisons à pans de bois, rues pittoresques, élégants hôtels particuliers. Ses images, numérisées par la Bibliothèque municipale et disponibles sur Gallica, nous entraînent dans un Rouen méconnu, et, bien souvent, disparu.
Eugène Atget, Maisons: 28-30, rue du Bac et rue Saint-Patrice., 1907, Bibliothèque municipale de Rouen, Est. rec. m 171-11.
D’Eugène Atget, je vous ai déjà à plusieurs reprises parlé sur ce blog : pour dresser son portrait et les contours de son œuvre, dans ce billet, ou bien encore pour scruter les détails de certaines de ses photographies, dans cet autre article. Depuis longtemps, je savais qu’Atget, célèbre pour ses clichés du Vieux Paris, avait aussi photographié Rouen : quelques clichés du corpus normand, appartenant à la Bibliothèque de l’École des Beaux-Arts se trouvent sur Gallica depuis 2002.
La mise en ligne récente des cinquante clichés d’Atget conservés par la Bibliothèque municipale de Rouen permet désormais d’explorer la totalité des vues rouennaises du photographe. Amoureuse de la cité et grande admiratrice d’Atget, j’ai géolocalisé ces images afin de les rendre plus aisément accessibles. Dans la carte interactive ci-dessous, apparaissent en bleu les monuments encore debout, et en rouge ceux qui ont été détruits ou déplacés depuis qu’Atget les a immortalisés. La géolocalisation correspond approximativement à l’emplacement où le photographe a posé son trépied, et non à la localisation du monument photographié. Quand il existe plusieurs vues très proches d’un monument, les clichés secondaires sont matérialisés par une épingle afin de rendre la carte plus lisible.
Chaque photographie est commentée. Pour cette tâche, je me suis notamment appuyée sur une brochure éditée en 1982 suite à une exposition sur Atget qui s’était tenue à la bibliothèque de Rouen en 1979. Lire la suite →
Des silhouettes sensuelles et fatales, de longues chevelures ondoyantes, ornées de fleurs ou noyées dans des volutes de fumée. Vous pensiez tout connaître de l’esthétique d’Alfons Mucha ? Au Musée du Luxembourg, une rétrospective permet de redécouvrir le parcours de cette figure majeure de l’Art nouveau… et d’explorer des facettes bien moins connues de sa carrière.
Alfons Mucha, Rêverie, Lithographie en couleurs, 1897, Fondation Mucha
Mucha, ce n’est pas que l’Art nouveau ! Et cela décevra peut-être ceux venus au Musée du Luxembourg spécialement pour s’enivrer des courbes gracieuses de ses créatures féminines : moins de la moitié de l’accrochage leur est consacré, le reste du parcours explorant d’autres aspects de la personnalité de l’artiste. On y découvrira son obédience franc-maçonne, son intérêt pour le mysticisme, son œuvre peinte et — surtout — son engagement en faveur des peuples slaves.
C’est le marronnier de la fin d’année : tous les blogueurs font le bilan des douze mois écoulés. Exercice obligé que je commence toujours, mais achève rarement. Soyons concis, soyons bref : seulement le bilan d’Orion en aéroplane. Pour le personnel, on verra plus tard… peut-être.
Une oeuvre du Musée national d’art de Catalogne
En 2018, j’ai publié 45 billets — pour un total de 84 000 mots. L’intérêt principal de ce genre de bilan, c’est de faire l’inventaire des articles publiés et de de vous permettre d’en (re) découvrir certains, s’ils vous avaient échappé.Lire la suite →
Une armure de Samouraï, un oiseau rare naturalisé, une superbe Sainte Conversation, une statue grandeur nature de Saint-Longin, un leurre de chasse en forme de taureau, un rhyton en verre antique… Voici un bien drôle d’inventaire, n’est-ce pas ? Ce sont quelques-uns des 489 objets présentés au Palais des Papes d’Avignon jusqu’au 13 janvier 2019. Intitulée Mirabilis, une exposition y met en lumière les trésors musées avignonnais, tout en éclairant la riche et étonnante histoire des collections de la ville.
Vue de l’exposition Mirabilis dans la grande chapelle du Palais des Papes
Avignon est une destination de choix pour le touriste amateur de patrimoine : outre le célébrissime Palais des Papes et le pont qu’on ne présente plus, la ville regorge de trésors architecturaux et de musées… la cité en compte au moins une dizaine, dotés de riches collections, notamment dans le domaine de la peinture médiévale.
Vue de l’exposition Mirabilis dans la grande chapelle du Palais des Papes
En panne d’idées de cadeaux de Noël ? Orion en aéroplane vient à votre secours avec quelques suggestions de beaux livres à offrir (ou à se faire) offrir !
Auguste Chatillon, Léopoldine Hugo avec un livre d’heures, 1836, huile sur toile, Maison Victor Hugo
Voilà mon petit plaisir de décembre : traîner dans les librairies et feuilleter les beaux livres en présentation… tout en résistant à l’envie de repartir avec l’intégralité de la boutique ! Je vous livre ici mes plus chouettes trouvailles, dont certaines sont déjà venues enrichir ma bibliothèque, tandis que d’autres sont fortement attendus au pied du sapin… Une sélection, qui, je n’en doute pas, sera à même de séduire certains lecteurs (ou futurs lecteurs) d’Orion en aéroplane. Lire la suite →
S’initier à l’Histoire de l’Art avec des livres, oui, mais lesquels ? Celui-ci vous tombe des mains parce que trop verbeux, alignant un tas de concepts compliqués et non explicités. Cet autre est bien joli, avec de belles images qu’on a plaisir à feuilleter, mais les explications, qui guideraient le regard, manquent également. Dans ce billet, je vous présente une petite sélection d’ouvrages chouettes pour (re)découvrir l’histoire de l’art. À quelques jours de Noël, n’est-ce pas une bonne idée ?
Une sélection de livres pour s’initier à l’Histoire de l’Art
Ce semestre, j’ai donné un cours d’initiation à l’Histoire de l’art et à l’analyse des images. S’agissant d’un cours optionnel d’initiation à des étudiants en Lettres, je ne voulais pas surcharger leur bibliographie d’ouvrages complexes qu’ils n’auraient de toute façon pas le temps de lire. Mon objectif premier étant qu’ils soient capables de mener une analyse d’oeuvre basée sur leur propre capacité d’observation et mon objectif second qu’ils acquièrent les bases de la culture générale en histoire de la peinture, j’ai favorisé, dans ma bibliographie, des ouvrages très généraux et synthétiques.
Effectuer cette sélection m’a amené à beaucoup fréquenter les bibliothèques publiques pour repérer des livres d’histoire de l’art accessibles, écrits de façon claire, limpide et agréable, et abondamment illustrés, afin de former l’oeil.
Pourquoi ne pas partager avec vous le résultat de cette exploration méthodique des étagères de la BPI et des bibliothèques de quartier parisiennes ? Je vous propose donc une sélection d’ouvrages, où certains, je l’espère, trouveront matière à garnir le pied de leur sapin.
Le 21 septembre dernier, j’ai passé ma journée au Mobilier national dans le cadre d’une opération en partenariat avec Wikimédia France. L’objectif ? Alimenter Wikipédia et Wikicommons en contenus (textes, photographies) sur les différents ateliers et manufactures du site parisien des Gobelins. Pour ma part, j’ai été accueillie – avec Sukkoria – au nuancier des manufactures. En complément de ma contribution sur l’encyclopédie en ligne, je vous propose de découvrir cet univers de couleurs.
Échantillons rouges du nuancier des Manufactures nationales. CC BY-SA Sukkoria
Sur le site parisien du Mobilier national se trouve une partie des ateliers de tapisseries (manufacture des Gobelins et de Beauvais) et de tapis (manufacture de la Savonnerie). Ces manufactures produisent, pour le compte de l’État, des reproductions de pièces anciennes et – surtout – des créations contemporaines, dont les cartons sont dessinés par les artistes vivants.
La laine et la soie nécessaires à ces productions d’exception sont teintées sur place, par l’atelier de teinturerie. Pour aider les lissiers à choisir leur palette colorée, une solution a été mise en place en 1986 : le nuancier, une immense bibliothèque de 20 000 échantillons, véritable mémoire de l’institution et outil de création. C’est cet espace fascinant que j’ai visité et que je vais tenter de vous raconter.
Nuancier des manufactures nationales (France) – CC BY Peccadille
Le dernier billet que je vous ai livré était très intime, beaucoup plus que ceux que je publie habituellement ici. Récit à la première personne d’un moment en solitaire dans l’atelier de l’artiste Judith Rothchild, avec qui je partage beaucoup, à commencer par l’amour de l’estampe.
Judith Rothchild, Feathers, manière noire. Publiée avec l’autorisation de l’artiste, reproduction interdite.
Judith et moi, nous nous connaissons depuis quatre ou cinq ans. Nous nous sommes rencontrées un jour de juin, à la foire de l’estampe de Saint-Sulpice. Je devais écrire un compte-rendu de la manifestation pour les Nouvelles de l’estampe et Lise Follier-Moralès, une artiste que je connais, m’avait fortement encouragée à m’arrêter devant le stand de Judith, une des rares graveuses contemporaines à pratiquer la manière noire. J’avais admiré son travail, et nous avions longuement discuté. Nous nous sommes ensuite revues, de salons en expositions, jusqu’à ce que je descende découvrir le village du sud de la France où elle vit et travaille. Depuis, je ne fais pas un voyage dans la région de Montpellier sans lui rendre visite.
En mai dernier, j’ai passé dix jours en sa compagnie pour l’aider dans une tâche importante : l’établissement de son catalogue raisonné gravé, c’est-à-dire la liste de toutes les estampes qu’elle a créées. C’est une expérience très particulière que d’accompagner une artiste et amie dans ce travail, tant il est intime : il faut ouvrir tous les tiroirs, les placards, les portefeuilles, inventorier chaque image, exhumer des feuilles oubliées. Travail de mémoire, travail délicat : avec les gravures ressurgissent les souvenirs personnels, les moments de la vie dans lesquels sont nées telles ou telles oeuvres.
Le chantier de l’inventaire des gravures de Judith Rothchild. Judith me montrant l’un de ses autoportraits
Travail émouvant, captivant, travail fastidieux également : compter, recompter, mesurer, transcrire, photographier. Toute une rigueur, toute une méthode. Le cocktail des deux peut se révéler parfois éprouvant, épuisant, pour l’une comme pour l’autre.
Ce texte a été écrit dans l’atelier de Judith Rothchild en août 2017. Je me promets de vous parler depuis très longtemps du travail de cette artiste dont je suis proche. Ceux qui me suivent sur Twitter ont pu vivre par procuration l’établissement de son catalogue raisonné, que j’ai effectué en mai 2018 et que je relatais sur les réseaux sociaux. Si je publie aujourd’hui ce texte, c’est pour vous inciter à aller voir son exposition à la galerie de l’Echiquier à Paris, dont j’ai signé le texte d’accompagnement (16 rue de l’Echiquier, 10e arr., jusqu’au 23 novembre) et l’exposition que le musée Médard (Lunel, jusqu’au 16 mars 2019) consacre à la maison d’édition Verdigris, que Judith a fondée avec son compagnon Mark Lintott.
Judith Rothchild, Nid trouvé, manière noire. Publié avec l’autorisation de l’artiste, reproduction interdite.
Après Valence et Tarragone, la troisième étape de ce rail-trip culturel en Espagne était Barcelone : vous l’aurez compris, je remonte doucement vers la frontière française, au gré des rodalies, ces trains régionaux qui sillonnent la Catalogne. Barcelone, deux jours et demi d’arrêt ! Au programme : orgie d’architecture moderniste (Gaudi en tête) et délectation d’art roman…
Le Musée national d’Art Catalan, au sommet du Parc de Montjuïc
Note / Message de service : les lecteurs réguliers d’Orion déplorent depuis quelques semaines l’absence de nouveaux billets. Nous sommes bientôt à mi-semestre, la période la plus difficile pour moi tant j’ai de travail et de choses sur le feu : deux colloques, des textes à rendre, la fatigue accumulée du démarrage de l’année universitaire. Les choses devraient rentrer dans l’ordre avec les « vacances » de la Toussaint. Je publie en attendant quelques billets écrits pendant l’été et restés dans mes brouillons. Il me tarde de retrouver des moments calmes pour alimenter le blog, d’autant que j’ai plein de beaux sujets dont j’aimerais vous entretenir… Concernant ce voyage en Espagne, le quatrième volet de la série, Gérone, n’est toujours pas rédigé, il vous faudra être patients !
C’est la rentrée et les « sélections d’expositions à ne pas manquer » fleurissent dans les magazines et blogs culturels. Orion en aéroplane n’y échappera pas, vu le succès que vous aviez réservé à ma sélection de l’automne 2017. Je vous présente les dix expositions soigneusement choisies qui rythmeront mon automne. Quelques blockbusters que vous verrez partout, mais aussi des manifestations plus confidentielles, parce que plus pointues, en lien avec les grandes thématiques de ce blog…
Giuseppe Castiglione, Le Salon Carré au musée du Louvre, 1861, huile sur toile, 69 x 103 cm, Paris, Musée du Louvre
Ne sachant pas ce qui allait être accroché dans ces différentes expositions, j’ai choisi mes illustrations librement.
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