Grégoire Ichou ou l’art comme vous ne l’avez jamais entendu

J’ai eu l’immense chance de découvrir l’exposition « Rubens, portraits princiers » dans des conditions toutes particulières, guidée par Grégoire Ichou, un conférencier… qui est aussi chanteur lyrique !

Grégoire Ichou devant l’autoportrait de Rubens au Musée du Luxembourg. Photographie par Antoine Vitek (Culturez-vous)

Ce guide très singulier (« ténor conférencier ») propose aux visiteurs une formule toute originale : connecter les œuvres exposées (ici des peintures) avec des morceaux musicaux. Et là où ça devient génial, c’est que plutôt que de nous faire écouter des enregistrements, Grégoire Ichou interprète lui-même chaque extrait. Une performance époustouflante !

Rencontre avec un guide conférencier vraiment pas comme les autres.

L’exposition Rubens mise en musique

Imaginez. Vous êtes au Musée du Luxembourg, face à un portrait du XVIIe siècle. Votre guide évoque la peine ressentie par Rubens, lorsque, en décembre 1608, il apprend, au retour d’un long voyage depuis Rome, que sa mère, qu’il savait malade, s’est éteinte sans qu’il ait pu l’embrasser une dernière fois. Une musique s’élève. Pour évoquer la douleur de l’artiste, votre guide entonne une des plus belles lamentations du XVIIe siècle, composée, justement en 1608, par Monteverdi (que Rubens lui-même a pu côtoyer à la cour de Mantoue).

Un peu plus loin, alors qu’il est question du mariage de Marie de Médicis et d’Henri IV, votre guide interprète un nouvel air, extrait de l’opéra Eurydice, de Jacopo Peri, précisément écrit pour ce mariage.

Rubens, Le Mariage par procuration de Marie de Médicis et d’Henri IV, à Florence le 5 octobre 1600, huile sur toile, Paris, Musée du Louvre

Génial ? C’est le terme qui m’est venu à l’esprit lorsque j’ai découvert le concept de visite imaginé par Grégoire Ichou. Enthousiasmée ? Ma réponse quand le musée m’a invitée à la répétition générale. Conquise et convaincue ? Moi au moment où j’écris ces lignes.

Une rencontre avec la musique lyrique

Tout m’a plu, tout m’a impressionné dans cette expérience qui restera parmi mes plus beaux souvenirs de visites.
Comme c’est étonnant, la première fois que votre guide — bon guide d’ailleurs — quitte sa casquette de conférencier pour prendre son rôle de chanteur lyrique ! Ça l’est presque tout autant, quand, après la dernière note du morceau, il reprend le plus naturellement du monde le fil de sa visite là où il l’avait laissé.

Atelier de Rubens, Anne d’Autriche, premier quart du XVIIe siècle. Paris, Musée du Louvre. Détail. Photo : Antoine Vitek (Culturez-vous)

Pour moi qui n’ai pas l’habitude de fréquenter les salles de concert, et encore moins de côtoyer des chanteurs lyriques, il y a quelque chose de magique dans cette expérience, car le visiteur (en l’occurrence, moi), se tient tout près du ténor. Il y a l’émotion que procure la puissance de sa voix, mais aussi celle que procure le spectacle du corps au travail. L’éclairage de l’espace d’exposition vient souligner les traits du visage, qui accompagnent le mouvement d’un corps tout entier chantant et jouant… Car, hors de question d’évoquer l’amour (de fiction) entre Buckingham et la reine Anne d’Autriche sans y mettre toute l’intensité du sentiment !

Moi qui ai donc une culture musicale très limitée, pour ne pas dire inexistante, j’ai adoré cette visite, qui a donné à l’exposition un tout autre relief et qui m’a ouvert les portes d’un univers nouveau…
Moment d’autant plus précieux que j’ai conscience que sans cette visite, jamais je n’aurais eu l’occasion d’entendre certains airs et certaines paroles. Qui, aujourd’hui, franchement, chanterait en récital ces paroles à la gloire de Marie de Médicis ?

« Notre Junon dont la prudence se reconnaît en tous les faits, unit l’Espagne avec la France, d’un lien d’éternelle paix, que de ris, que de jeux, que d’ébats à ce jour, où la haine devient amour. (…)
Princesse, honneur à ta mémoire, Reine toute pleine d’appas. Puissent tes jours comme ta gloire ne toucher jamais le trépas. Que jamais nulle nuit n’obsurcisse le jour où la haine devient amour.»

Tapisserie représentant Marie de Médicis, d’après un carton de Rubens

Je dois avouer ici que je venais à la visite avec de l’enthousiasme mais aussi quelques craintes : la première, personnelle, celle de manquer de culture et d’oreille musicale pour profiter pleinement de la proposition ; la seconde, une déformation professionnelle, celle d’assister à un récital trop déconnecté des œuvres.

Grégoire Ichou m’a brillamment détrompée sur ces deux points. Par son talent de pédagogue, il met à la portée de tous son répertoire, dont il sait expliquer les enjeux avec des mots simples. Avant d’entamer chaque chant, il prend le soin d’en donner le contexte de création et de préciser au public « ce qu’il va entendre ». D’utiles indications pour guider dans le texte une oreille peu familière aux tournures et dictions du XVIIe siècle !

Quant à ma crainte de trouver les rapprochements entre musique et peinture un peu artificiels, elle était totalement infondée et à chaque nouvel air que Grégoire Ichou nous proposait, j’étais impressionnée par les liens qui unissaient les tableaux exposés aux œuvres musicales : une cantate évoquait directement Rubens, un opéra avait été composé pour l’événement historique figurant dans le tableau, un autre air parlait du modèle portraituré… Et si je m’attendais — en toute logique — à un répertoire très XVIIe siècle, Grégoire Ichou pousse la chansonnette jusqu’aux premières années du XXe siècle avec une cohérence toujours remarquable !

Grégoire Ichou dans l’exposition Rubens au Musée du Luxembourg. Photo par Antoine Vitek (Culturez-vous)

Cerise sur ce gâteau déjà fort appétissant, notre ténor conférencier savait jouer des effets de surprise et des touches d’humour pour rendre le moment aussi beau que sympathique. Pour ne pas spoiler ceux qui auront la chance de le voir se produire, sachez que la chute de la visite est vraiment… spectaculaire !

Grégoire Ichou, portrait d’un ténor conférencier

Ravie de ma visite (je pense que vous l’aurez compris à la lecture des lignes précédentes), je voulais en savoir encore plus, alors j’ai donné rendez-vous à Grégoire Ichou dans un café, pour qu’il me parle encore de musique, de Rubens. Mais surtout, je voulais connaître la réponse à une question : comment a-t-on l’idée de devenir ténor conférencier ?
Nous nous sommes donc donné rendez-vous le lendemain, dans un café parisien, pour en discuter.

Grégoire Ichou photographié par Camillia Marazi

Du chant lyrique à la médiation culturelle

Grégoire Ichou a 27 ans et une passion dévorante pour la musique, qu’il a nourrie dès le plus jeune âge, à l’éveil musical. Comme beaucoup d’enfants, il se voit inscrit au piano et au solfège. Mais la véritable révélation a lieu durant sa dixième année, quand il commence à chanter. « J’ai tout de suite adoré ça. Contrairement au piano, je n’ai jamais eu la flemme de travailler ma voix, même les exercices techniques, je les ai toujours faits avec plaisir » me confie Grégoire. Il rejoint un chœur d’enfants, puis arrête le chant pendant deux ans, pour laisser à sa voix le temps de muer. Il en profite pour s’essayer à la clarinette, instrument qu’il pratiquera pendant six ans. Mais, ce qu’il attend avec impatience, c’est de pouvoir reprendre le chant. Sa mue terminée, tout s’enchaîne : chœur d’enfants du XIIIe arrondissement, tout en suivant un cursus classique au lycée « avec l’option musique, mais sans horaires aménagés ».

Nicolas Henri Jeaurat de Bertry, Nature morte en trompe l’œil aux instruments de musique et au livret de Castor et Pollux de Rameau, Huile sur toile, 169 x 138,5 cm, XVIIIe siècle

Le bac en poche, Grégoire peut enfin consacrer tout son temps à la musique. Inscrit en licence de musicologie à la Sorbonne, il « profite de n’avoir qu’une quinzaine d’heures de cours hebdomadaires » pour courir les conservatoires. Il intègre ensuite le sélectif Conservatoire à Rayonnement Régional, où il perfectionne sa formation de chanteur lyrique.

De sa licence de musicologie, c’est des cours d’Histoire de la musique et de l’option « arts et littérature » qu’il garde le meilleur souvenir : « c’est là qu’est né mon intérêt pour les correspondances entre les arts ». Il se lance alors dans une licence de guide conférencier puis s’inscrit en master d’histoire des arts, au cours duquel il rédige un mémoire sur les portraits de chanteuses d’opéra au XVIIIe siècle. Il achève son cursus universitaire à l’École du Louvre, en master pro de médiation. Tout cela sans cesser de pratiquer le chant lyrique !

Henri Fantin-Latour, Rheingold (Richard Wagner), lithographie, 1877, Gallica/BNF. Estampe choisie par Grégoire Ichou pour illustrer le dialogue des arts.

L’idée des visites chantées lui est justement venue pendant ses études de guide conférencier : il doit produire un mémoire professionnel autour d’un projet original. Marqué par les théories de l’art total et par le dialogue des arts, il imagine des visites guidées des quartiers de Paris dans lesquelles il interpréterait des chansons sur la capitale, en écho à l’histoire et au bâti.

Devant les difficultés techniques que cela pose, il décline le concept en conférences-concerts en salle, qu’il propose encore aujourd’hui.

La fabrique d’une visite : Grégoire Ichou en trouveur de pépites !

Pendant ma visite, j’ai été assez impressionnée par la variété du répertoire interprété par Grégoire et des liens étroits qui unissaient les œuvres exposées et les chants entonnés. Mais où trouve-t-il tout cela ? Je me doutais bien qu’il était aussi Gallicanaute, ce qu’il m’a immédiatement confirmé. Chouette, un nouveau copain à notre bande !

Un des airs interprétés par Grégoire lors de sa visite. La partition est sur Gallica.

Parfois, Grégoire part à la recherche d’une partition dont il se souvient avoir entendu parler en cours ; d’autres fois, il en découvre au gré de ses lectures, ou par association d’idées, en dépouillant les milliers de partitions disponibles en ligne, sur les bibliothèques numériques patrimoniales ou dans des bases de données spécialisées, bien connues des musiciens…

L’art d’interpréter des chants anciens

Évidemment, une autre question me trotte dans la tête. Trouver des textes d’airs d’opéra ou de chansons, des partitions, ok, c’est « facile » (enfin, avec beaucoup de temps et de patience)… Mais cela reste de l’écrit ! Comment sait-il de quelle façon il doit interpréter, passer de l’écrit au son ? Il n’y a pas d’enregistrement sonore de l’époque pour le guider !

La question m’intéresse d’autant plus que nous partageons tous les deux, dans nos domaines d’expertise respectifs. En estampe, l’interprétation est la façon dont un graveur traduit avec le vocabulaire des tailles, du noir et du blanc, les effets et coloris du peintre. Il ne s’agit pas seulement de copier ou de reproduire mais de traduire d’un médium à l’autre, d’un langage à l’autre, en faisant des choix, en mobilisant un savoir-faire spécifique. La traduction, l’interprétation doit au minimum rendre avec exactitude et sans trahison l’effet du modèle, voire même le dépasser en corrigeant ses défauts. Alors en musique, c’est quoi interpréter ?

Grégoire commence par m’expliquer que les partitions, selon les époques et les compositeurs, sont plus ou moins précises. Outre les notes (hauteur et rythme) et les paroles, les partitions peuvent indiquer la nuance (le volume sonore), le tempo (la rapidité), les respirations, les ornements et autres effets vocaux. Évidemment, plus c’est précis moins le chanteur a de liberté dans son interprétation.

Ensuite, l’interprète, s’il veut restituer l’esthétique du chant voire la diction de l’époque, doit parfaitement connaître le contexte stylistique, linguistique et musical de l’époque. Une culture générale que Grégoire Ichou a acquise durant ses études de musicologie et au fil de ses années de formation comme chanteur lyrique, et qu’il entretient toujours en lisant des traités anciens de musique (sur Gallica par exemple !) ou en écoutant des interprétations de chanteurs lyriques réputés pour leur rigueur stylistique.

Aussi, m’apprend-il, il n’est pas seulement question d’époque mais également d’aires géographiques : un chant français et un chant italien du XVIIe siècle, cela ne s’interprète pas de la même façon !

Pour parfaire les différents répertoires vocaux, Grégoire Ichou a pris deux ans pour réaliser un tour d’Europe : Édimbourg, Valence, Florence et Vienne. Six mois dans chaque ville à s’exercer auprès des meilleurs spécialistes. Je suis fascinée : Grégoire a réalisé au XXIe siècle une forme de Grand Tour, à la manière des artistes (peintres, musiciens) des siècles passés…

Jacopo Amigoni, Portrait de Carlo Broschi, surnommé Farinelli, vers 1752, huile sur toile,
Stuttgart, Staatsgalerie

Cela nous amène tout naturellement à parler de sa maîtrise des langues. Pendant sa visite de l’exposition Rubens, Grégoire Ichou nous a interprété des paroles en néerlandais, en français, en latin, en italien… Comprend-il toutes ces langues ? Comment réussit-il l’exploit de passer de l’une à l’autre, en musique ?

Il m’apprend que la plupart des chanteurs lyriques sont bons en langues, et que c’est même un critère de plus en plus important dans le milieu. Même si l’on ne parle pas la langue dans laquelle sont rédigées les paroles — comme c’est son cas pour le néerlandais — il faut au moins traduire le texte pour le comprendre et donner une interprétation en cohérence avec le contenu, y injecter les bonnes émotions, et s’assurer de prononcer correctement la langue. D’ailleurs, beaucoup de formations de chanteurs lyriques intègrent des cours de théâtre parlé et chanté, car faire du chant lyrique, c’est aussi jouer.

Le cursus classique comprend aussi des cours de diction pour maîtriser les différents accents : il faut par exemple absolument pouvoir chanter en allemand et en italien qui sont les langues les plus communes du répertoire lyrique.

Grégoire Ichou me confie y trouver beaucoup de plaisir, car les langues sont une autre de ses passions : il est capable de tenir une conversation dans six idiomes différents et compte bien ne pas s’arrêter en si bon chemin. « Le milieu de la musique est très cosmopolite ».

L’art de chanter avec tout le corps

Notre conversation dévie doucement sur la performance physique du chanter et je lui avoue ma fascination d’avoir pu l’observer chanter de si près… Grégoire Ichou s’en amuse : il a l’habitude, lui, de cette proximité avec les chanteurs et les chanteuses… Mais me livre qu’il est heureux de partager cette expérience avec les visiteurs, car il a bien conscience que tout le monde n’a pas l’occasion de se tenir à deux mètres d’un chanteur lyrique en pleine performance !

Mais si l’on est en droit d’être fasciné par les mouvements de son visage, Grégoire Ichou m’explique que ce n’est pas la conséquence de ce qui se passe dans le reste du corps, car c’est avec tout le corps que le chanteur s’exprime. Il y a les cordes vocales, évidemment, cet instrument invisible, à la fois solide et fragile, la cage thoracique, le diaphragme, le dos… Il est impératif pour le chanteur de parfaitement connaître et de maîtriser son corps pour en utiliser toutes les ressources, et ainsi de préserver ses cordes de toute tension inutile.

Schéma illustrant Jean Blanchet, L’art ou Les principes philosophiques du chant, 1756. Gallica/BNF

De la difficulté, pour le chanteur lyrique, d’interpréter sur de la musique enregistrée

Je suis fascinée et Grégoire n’a pas fini de me surprendre. Alors que je le complimente sur la qualité sonore de la musique qui l’accompagne (une petite enceinte portative qu’il dissimule dans son sac), il m’explique que c’est un exercice très difficile que de chanter sur de la musique préenregistrée. Je suis surprise : j’aurais parié le contraire !
Non, m’éclaire-t-il : normalement, un chanteur et un musicien dialoguent, l’instrumentiste accompagnateur doit même suivre le chanteur et savoir s’adapter. Une liberté impossible à retrouver complètement avec de la musique enregistrée. Grégoire me confie devoir s’entraîner des heures durant pour retrouver le même caractère vivant d’une interprétation en présence d’un musicien instrumentiste.

Grégoire Ichou en récital

Mais au fait, ces morceaux instrumentaux, où les trouve-t-il ? J’imagine que ça ne court pas les rues l’accompagnement instrumental de la Cantate Rubens de Peter Benoit ou des Trois mousquetaires d’Isidore de Lara, libre de droits et de bonne qualité !
« En effet, et c’est d’ailleurs aussi pour ça que ces visites chantées sont un si gros travail : j’enregistre les parties instrumentales qui m’accompagnent, avec le concours de musiciens professionnels : pianistes, clavecinistes, organistes, luthistes… Ça prend quelques heures pour un seul air, car il faut beaucoup s’entraîner ».

Voilà qui achève de me subjuguer !

À l’achèvement de ce billet, j’espère avoir suscité chez vous, chers lecteurs, l’envie irrésistible de voir Grégoire Ichou se produire devant vous ! Malheureusement, les dates de ses visites au Musée du Luxembourg sont complètes mais si la demande est assez forte, qui sait, d’autres seront peut-être programmées ?
Vous pouvez également consulter son agenda, sur son site et suivre son actualité sur Facebook et Twitter.

Note : Livy Etoile a également suivi la répétition générale, elle en a fait un chouette fil Twitter, à lire ici. Tous les extraits vidéo illustrant ce billet proviennent de ses tweets. Plusieurs photo de la visite ont été prises par Antoine Vitek, du blog Culturez-vous, que je remercie. 

4 réflexions sur “ Grégoire Ichou ou l’art comme vous ne l’avez jamais entendu ”

  • 24 octobre 2017 à 17 h 48 min
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    Excellente présentation d’une très originale prestation qui va bien au delà de la simple illustration lyrique d’oeuvres peintres. Merci Orion pour avoir dévoilé en toute simplicité mais avec toujours la même rigueur les dessous de cette expérience assez inouïe ( je mesure mes mots). Votre approche de l’art remplie d’une réelle curiosité est époustouflante.

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  • 24 octobre 2017 à 19 h 44 min
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    Tu t’en doutais, déjà le thème chant lyrique + visite de musée ne pouvait qu’éveiller ma curiosité…
    Et puis il y a eu ton article, éclairé, brillant, éveillant ma curiosité comme d’habitude. Ton ignorance de la musique font résonner en moi des réflexions supplémentaires.
    Le choix et l’interprétation des oeuvres musicales me parlent du lien entre arts plastiques et musique à travers chaque période (j’ai assisté à une série de conférence sur le sujet mais on était plus sur Steve Reich et John Cage mais ca doit fonctionner pour n’importe quelle période) . Rendre le musée vivant grâce à la vibration de la voix. Relier les temps de chacun.
    Cette idée semble une idée de génie tellement elle semble évidente. Hâte d’y assister.
    Continue à me/nous faire découvrir le monde à travers ton regard. 🙂

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  • 24 octobre 2017 à 22 h 28 min
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    Tu as fait une découverte formidable. Tu es encore très jeune, Joh, Les liens entre les arts sont plus ténus que tu peux l’imaginer. Et ça, tu vas le découvrir petit à petit. Tu as d’ailleurs bien commencé. C’est un sujet philosophique à part entière. Ton ouverture d’esprit, ta soif de découvertes me ravissent. Je me dis qu’il y a encore de jeunes personnes qui vont reprendre le flambeau et éviter l’extinction de la tradition culturelle de ce si beau pays.

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  • 25 octobre 2017 à 11 h 02 min
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    Rubens, fleuve d’oubli, jardin de la paresse,
    Oreiller de chair fraîche où l’on ne peut aimer,
    Mais où la vie afflue et s’agitte sans cesse
    Comme l’air dans le ciel et la mer dans la mer.
    BAUDELAIRE

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