Salon du livre rare 2018 (3) : vous reprendrez bien un peu de bibliophilie ?

Le salon international du livre rare, plus de 150 stands, et 100 000 documents proposés à la vente. Dans les deux précédents billets, je vous relatais d’une part la liste de mes trouvailles le soir du vernissage, et, d’autre part, un panorama des stands consacrés à l’estampe. Poursuivons notre exploration dans les allées du Grand Palais pour une orgie bibliophile !

Stand de découverte du livre ancien, Salon international du livre rare 2018

Le lendemain du vernissage, à midi trente, me voici de retour au Salon, bien décidée à reprendre mon exploration là où je l’avais laissée, c’est-à-dire au milieu de l’allée F.

À la découverte du livre ancien

Mais avant cela, j’ai fait un saut sur un stand un peu particulier, qui est vraiment une riche idée du SLAM : le stand intitulé « Découverte du livre ancien ». Situé près de l’entrée, il se veut une invitation et une initiation aux plaisirs de la bibliophilie. Proposant uniquement des ouvrages à moins de 150 euros, il vise les primo-acquérants et les amateurs à modeste budget.

Mais plus encore, il offre un accompagnement : des libraires sont là pour délivrer des explications et conseiller ceux qui voudraient en apprendre plus sur le livre ancien.

Et c’est sur ce stand que j’ai effectué mon unique acquisition du salon. Quelque chose de très modeste, qui n’est ni le voyage en France dont j’avais pourtant admiré le superbe cartonnage d’éditeur, ni ces amusants livrets (dont un de calembour), ni le miroir des femmes. Quoi alors ? Un chouette petit opuscule, intitulé Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur La Bibliophilie sans jamais avoir osé le demander dont l’auteur n’est autre qu’une libraire du salon, Anne Lamort. Proposé à trois euros, il offre une agréable initiation au monde du livre ancien et expose de façon claire le vocabulaire consacré. Un outil indispensable !

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la Bibliophilie sans jamais avoir osé le demander, pour 3 euros seulement !

Le mien possède en outre une gentille dédicace de son auteur dont le stand était voisin de celui où je travaillais. Et puisque je vous parle d’Anne Lamort, il faut que je partage avec vous ma pièce favorite de son stand : un petit almanach ancien, remarquable pour sa jolie couverture en papier dominoté et gaufré.

Bibliophilie équestre et voyage en Chine

Une fois le stand de découverte du livre ancien visité, j’ai repris ma progression dans l’allée F là où je l’avais laissée. J’ai retenu un stand où exposait un libraire spécialisé dans les chevaux, Philippica. L’un des ouvrages, consacré à l’anatomie du cheval, présentait des planches manipulables, à la façon pop-up.

À la librairie Le Bail (F13), c’est quatre imposants volumes qui m’ont attirée comme un aimant en raison de la belle planche gravée sur laquelle un des tomes était ouvert. Cet interminable défilé est l’une des quinze gravures qui illustrent cette Description de la Chine de Jean-Baptiste Du Halde (1735) également enrichie de nombreux plans gravés.

Taches d’encre, cartographie et abrégés chronologiques

Mon arrêt en F13, occupé par les libraires associés a été bien long : il faut dire qu’il y avait beaucoup de curiosités à y découvrir : une matrice gravée d’après Huet figurant une singerie impertinente en premier lieu. Ensuite, un vieux plan de Paris sur lequel son propriétaire n’avait pu s’empêcher quelques gribouillis d’animaux un peu étranges.

J’ai ensuite jeté mon dévolu sur un abrégé chronologique du XIXe siècle, comprenant (évidemment) tout un tas de dates, mais aussi les signes astrologiques des hommes et les femmes ayant marqué l’Histoire.

Dernière étrangeté : « The Ghosts of my Friends », petits cahiers édités en Angleterre dans lesquels on pouvait collecter la signature de ses amis et l’encre encore fraîche, plier la page pour – à la manière des taches d’encre – capturer l’image de leurs âmes.

Zograscope et curiosités scientifiques

Non loin, le stand F18 me faisait de l’oeil depuis les premières heures du salon : vous comprendrez vite pourquoi. Son nom déjà : le zograscope, emprunté à cet instrument permettant la visualisation des vues d’optique, dont je vous avais déjà parlé dans un précédent billet. Le libraire présentait effectivement un zograscope – mais pas de vues d’optique – entouré de microscopes anciens.

Zograscope et microscopes, stand de la librairie Zograscope

Le stand tout entier regorgeait d’ouvrages scientifiques anciens et de curiosités diverses. J’ai notamment admiré des gravures figurants des poissons, ainsi qu’un livre de photographies consacré à l’astronomie.

L’allée F a été la seule que j’ai complètement parcourue le second jour : lassée des livres, j’ai été faire un tour parmi les estampes (à lire dans le premier billet de la série).

Des toucans au Japon

Le troisième jour du Salon, les choses sérieuses commençaient pour moi puisque j’allais assister Véronique Delacroix sur son stand, Paris Libris.

Mais avant de prendre mon poste, j’avais une petite heure pour poursuivre mes déambulations. J’ai attaqué par l’allée I où j’ai vu quelques pièces plaisantes à mes yeux. Malheureusement, faute d’avoir eu l’occasion d’échanger avec les marchands, je n’ai pas pris de photo (j’essaie toujours de demander avant de dégainer mon appareil).

J’ai juste photographié sur le stand de la librairie Malavasi, de Milan, deux impressionnants volumes : une Histoire naturelle des oiseaux de Paradis (…) ainsi que celles des Toucans. L’un des deux volumes était ouvert sur la planche du Toucan, vraiment spectaculaire.

Je suis très admirative de la qualité de ces planches, imprimées en partie à la poupée (c’est-à-dire directement sur la planche, à la main, à l’aide d’un petit bout de tissu appelé poupée), et si méticuleusement rehaussées à l’aquarelle.

J’ai ensuite flâné allée H où j’ai admiré la vitrine de la librairie Dhouaillay, consacrée à des ouvrages japonais et japonisants.

Paris au fil des livres

À 13h sonnantes, j’étais à mon poste sur le stand H1. C’est peut-être le moment de vous parler un peu plus longuement de la libraire que j’assistais, Véronique Delacroix. Sa librairie, Paris-Libris, est entièrement en ligne et nous nous connaissons grâce à nos blogs respectifs.
Car Véronique Delacroix, plutôt que de publier en ligne de simples notices techniques de ses livres en stock, préfère leur consacrer des billets très complets, où elle prend le soin de présenter l’auteur du texte – et des illustrations s’il y en a – le contenu de l’ouvrage, et son contexte de publication.
Une mine d’or pour les amoureux de Paris, bien au-delà des bibliophiles.

Stand de Paris-Libris au Salon du Livre rare 2018

C’est (logiquement) le stand sur lequel j’ai passé le plus de temps (ce qui ne veut pas dire que j’y ai feuilleté tous les livres) et rester brève dans ma description va être un exercice difficile.

Commençons par la pièce que je n’ai cessé de montrer à tous les amateurs d’estampes qui passaient : les trente-six vues de la Tour Eiffel d’Henri Rivière, réalisées entre 1888 et 1902. Trente-six lithographies en couleurs, imitant la manière japonaise. Henri Rivière s’est inspiré des 36 vues du Mont Fuji d’Hokusaï, série à laquelle appartient d’ailleurs la célèbre Vague. L’ouvrage relié présente aussi de très beaux caractères typographiques de George Auriol.

Henri Rivière, Trente-six vues de la tour Eiffel, livre illustré de lithographies, 1888-1902. Librairie Paris-Libris

Dans la vitrine, l’autre « star » du stand était un manuscrit : le journal tenu par un poilu engagé volontaire au troisième régiment de marche de la Légion étrangère durant la Première Guerre mondiale. Un cahier de deux cents de pages, où le récit côtoie les découpures de presse, les collages de cartes, de photographies, et même des fleurs séchées, glissées entre les feuillets. Un travail d’auto-documentation précis et méticuleux, que vous pouvez découvrir par vous même sur le blog Paris-Libris, au fil d’une série d’articles qui sont consacrés à ce carnet de route.

Journal de guerre, 1914-1918. Paris-Libris

Souvent, les promeneurs s’arrêtaient pour admirer les belles reliures, notamment celle d’une édition de Scène de la vie de Bohème d’Henry Murger, dans une superbe reliure de René Kieffer. Celle des Reines de l’aiguille d’Arsène Alexandre, était aussi très élégante et portait la même signature.

Pour ma part, je n’avais d’yeux que pour une édition d’Eugène Grasset du texte médiéval Les Quatre fils Aymon, enrichi de nombreuses et superbes illustrations. J’ai un attachement tout particulier à cet ouvrage, dont l’exemplaire de la Bibliothèque de l’Arsenal fut mon sujet d’oral en histoire du livre à l’École des Chartes, il y a quelques années. Ce monument de l’histoire de la bibliophilie, qualifié par Octave Uzanne de « plus beau livre du siècle ». Il faut dire que Grasset n’a pas chômé, produisant des centaines d’illustrations. L’usage, ici, d’une technique nouvelle, le procédé de Charles Gillot de gravure chimique en relief (le Gillotage), a permis l’impression simultanée du texte et des images et une introduction généreuse de la couleur. Innovant par sa technique, l’ouvrage l’est aussi par son esthétique, qui annonce l’Art nouveau et constitue sa première grande manifestation dans les arts du livre.

Eugène Grasset, Histoire des quatre fils aymon. Très Nobles et très Vaillans Chevaliers. Paris, H.Launette, 1883, Paris-Libris

Je me suis aussi délectée des gravures sur bois de Gabriel Belot dans un livre consacré à L’Île Saint-Louis et dont le texte aussi était gravé (et non typographié). Bel équilibre en rouge et noir : cela va m’inspirer des linogravures 😃 Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer la table des matières qui intègre avec inventivité une grille en fer forgé.

J’ai feuilleté avec curiosité deux albums photographiques des ruines de la Commune (celui-là et celui-ci). Je ne développe pas outre mesure sur ces ouvrages, car j’en avais déjà longuement parlé sur le blog.

Photographie de la place Vendôme avec la colonne à terre, Paris, 1871. Librairie Paris-Libris

Une travée complète d’étagères était consacrée aux histoires et guides de Paris, édités aux XVIIe et XVIIIe siècle. C’était vraiment marquant pour moi de manipuler ainsi pour la première fois « en vrai » Sauval, Piganiol de la Force ou encore Mercier, dont je n’avais jusqu’alors feuilleté que des numérisations sur Gallica !

De ces ouvrages, le plus chouette à mes yeux était le volume des figures de Dunker pour Le Tableau de Paris de Mercier. Sébastien Mercier est l’un de ces hommes fascinants du XVIIIe siècle. Passionné par Paris, promeneur infatigable, il a rédigé, dans les années 1780, un immense ouvrage de 12 volumes, comprenant plus de 2000 chapitres, où il détaille et commente tous les aspects de la vie parisienne. « Ouvrage pensé dans la rue, et écrit sur la borne. » dira méchamment Rivarol. C’est ce qui fait tout le charme de ce monument, que je suis justement en train de lire sur ma liseuse !

Gravure de Dunker pour Le tableau de Paris de Mercier. Librairie Paris-Libris

Mais saviez-vous que Paris-Libris n’est pas la seule libraire spécialiste de l’histoire de la capitale ? Une autre enseigne, Sur fil de Paris, possède une très jolie boutique dans le Marais, rue de l’Avé Maria (passez-y, rien que la vitrine est une délectation pour le promeneur !). La libraire était aussi présente sur le salon, avec beaucoup de chouettes documents, comme le portefeuille du Vieux Paris de Robida, qui avait créé, pour l’exposition universelle de 1900 une reconstitution de Paris médiéval (un Puy du Fou avant l’heure !).

Dans la vitrine, j’ai admiré une belle vue gravée de Paris, dépliée d’un recueil factice qui en comporte quatre, tirées de la Topographia Galliae (1655).

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À l’étagère juste au-dessous, c’est un album de photographies qui retient mon attention : ce sont des clichés de la construction du pont Jean-François Lépine, à la Goutte d’Or, à propos duquel on lira un intéressant billet sur le blog 28 rue Affre.
J’ai une certaine affection pour les photographies de chantier, que je trouve fascinantes : voir s’élever les bâtiments, les monuments qui composent, depuis un siècle ou deux, le paysage parisien ! Si vous partagez cette sensibilité, je ne peux que vous recommander mon billet sur Durandelle, LE photographe des grands chantiers parisiens.

Album de photographie, construction du Pont J.F. Lépine, 1897, Librairie sur le fil de Paris

La librairie Sur le fil de Paris proposait plusieurs ouvrages qui trouvent un écho tout particulier sur ce blog. Je terminerai donc par évoquer deux petits livrets de Physiologies, qui compte parmi mes préférées : Physiologie du flâneur et Physiologie du provincial à Paris. En une centaine de pages, avec force illustrations, le portrait, drôle (et parfois méchant, plein des stéréotypes de son temps), d’un « type » parisien. La mode des physiologies est éphémère : une centaine de titres publiés en deux ans, de 1840 à 1842, avant que le public se lasse et que le genre ne se transforme. Si j’ai une telle affection pour les Physiologies, c’est qu’en 2013, dans le cadre de mon job étudiant, j’avais préparé (puis contrôlé) la numérisation de la collection que possède le département des estampes de la BnF. J’en avais tiré un petit billet sur Orion, que vous pouvez relire ici.

Et pour finir ce tour du stand de Sur le fil de Paris, il convient de lui remettre le prix du catalogue le plus original du salon : plutôt qu’un livret ou une brochure, la libraire a eu une idée rafraîchissante : un plan de Paris, astucieusement détourné pour nous guider parmi les pièces remarquables de son stock !

Dimanche, dernière chance de délectation !

Dimanche matin, j’étais fébrile avant de reprendre mon poste : dernier jour, dernières heures, dernière chance de voir les allées qui manquaient à mon exploration systématique et de demander à feuilleter les ouvrages entraperçus dans les vitrines.

J’ai établi une liste des priorités. Le stand de la librairie Schierenberg, qui nous vient d’Amsterdam. Le marchand est spécialisé dans l’Histoire naturelle et leur accrochage était absolument époustouflant : belles planches de botanique, d’entomologie, d’ornithologie… mais aussi leur déclinaison en motifs décoratifs et artistiques. C’est beau, n’est-ce pas ?

Ma seconde priorité était de repasser sur le stand de la librairie Chrétien, pour demander à voir les deux volumes d’Eragny Press, les éditions de Lucien Pissarro, le fils de Camille Pissarro. J’avais découvert ce pan de son travail à l’exposition du Musée du Luxembourg, l’année dernière. Je vous avais parlé dans mon billet, de la beauté de ces livres, composés dans l’esprit de William Morris et des Arts and Craft. Mais évidemment, au Palais du Luxembourg, je n’avais pas eu la chance de les feuilleter. Au Salon, la librairie m’a fait ce plaisir, et j’ai ainsi pu constater que toutes les pages n’étaient pas augmentées de planches, et que les textes, très élégants, et étaient un peu plus aérés que ce que j’imaginais.

Enfin, j’avais flâné à plusieurs reprises sur le stand des librairies Latude et Cambon, qui présentait de belles reliures, un recueil de planches d’anatomie de Gautier-Dagoty, et, dans une vitrine, un document absolument fascinant : le journal en grande partie dessiné, d’un prisonnier du milieu du XIXe siècle. Joseph Bagard, né vers 1806 dans la Meurthe, était dessinateur en papiers peints à Paris. En Juin 1848, il prend part à l’insurrection qui secoue la capitale : il est arrêté le 13 juillet 1848 et est envoyé en détention à Cherbourg, au fort de l’Hommet, où il va demeurer jusqu’à sa grâce, un an plus tard. (je m’appuie ici entièrement sur les recherches du libraire).

Journal de captivité de Joseph Bagard, 1848-1849, librairie Latude

Pendant sa détention, Joseph Bagard tient ce journal dessiné, dévoilant le quotidien de l’incarcération : l’intérieur du fort, la chambrée, le travail, les compagnons. On reconnaît, au fil des pages, notre homme. Il a pris soin de nommer précisément ses camarades de cellule, et, sur la foi de ces informations, les libraires ont pu reconstituer leur itinéraire.
Le papier était une denrée rare, et Joseph Bagard l’a économisé : certains dessins sont entourés, voire couverts de notes dans une fine écriture. Pour autant, notre prisonnier n’a jamais terminé ce carnet, et, par la suite, les pages laissées vierges ont été réutilisées par une autre main, qui y a produit quelques études de fleurs, plus maladroites.

Comme ce manuscrit m’a fasciné : j’espère qu’il rejoindra un jour des collections publiques et que j’aurais, à nouveau la chance de le voir !

Un coup d’oeil au carré d’or

Et, malgré vingt-cinq heures passées sur le Salon, à l’heure où les portes du Grand Palais fermaient leur porte, je n’avais toujours pas exploré dans le détail les stands situés sous le dôme. Or, c’est là, dans une sorte de « carré d’or » que l’on trouve les librairies les plus réputées, et les pièces les plus onéreuses. Des manuscrits enluminés absolument fascinants (mais que je n’ai pas osé photographier), une belle planche coloriée des métiers, mais surtout l’imposante publication des Monuments de Ninive, décrits par Botta et illustrés par Flandrin. Vous reconnaîtrez un Lamassu (que j’ai repris, à ma sauce, en linogravure). En attendant que je vous publie un billet sur l’aventure des découvertes de Ninive et Khorsabad, puis-je vous suggérer la lecture de celui sur les collections néo-assyriennes du British Museum ?

Monuments de Ninive, décrits par Botta et illustrés par Flandrin. Librairie Sims Reed.

Mentionnons enfin, pour clore ce long récit, une édition des Rassemblements d’Uzanne, illustrés par Vallotton, que j’aurais probablement ratée si Nadine Férey n’avait pas eu la gentillesse de m’en envoyer une photographie sur Twitter. Cet ouvrage orné de 31 xylographies de Félix Vallotton (dont vous admirez, à chaque visite ici, une estampe, puisque c’est l’une de ses oeuvres qui orne la bannière de ce blog) est assez rare : il n’a été édité qu’à 220 exemplaires. Celui-ci était proposé par la Librairie Vignes, à Paris.

Octave Uzanne, Les rassemblements. Physiologies de la rue, illustré par Vallotton, 1897. Librairie Vignes

Voilà que s’achève la visite des stands des libraires du Salon international du livre rare 2018, où j’espère que vous vous rendrez nombreux l’an prochain… Mais ce troisième billet n’est pas pour autant le dernier de la série : il me reste encore des choses à vous raconter ! Quoi ? Mystère et boule de gomme, vous verrez bien lundi !

Grand Palais, dome

9 réflexions sur “ Salon du livre rare 2018 (3) : vous reprendrez bien un peu de bibliophilie ? ”

  • 28 avril 2018 à 11 h 00 min
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    Je suis avec toujours autant de plaisir et de frustration de ne pas y avoir été tellement ça a l’air d’être un lieu de merveilles…

    Ps : pourquoi certains liens fonctionnels sont-ils barrés ? Ce n’est pas la première fois que je remarque ça sur tout blog et j’ai essayé de trouver la logique sans succès, ça m’intrigue 🙂

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    • 28 avril 2018 à 11 h 39 min
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      Si tu veux venir l’an prochain, on t’héberge avec plaisir ! Quelques jours d’orgie bibliophilique et muséale, ça ne peut pas nous faire de mal !
      Pour les liens fonctionnels, c’est un truc un peu fatiguant, qu’il faut que je corrige. J’ai, il y a longtemps, installé un plugin pour détecter les liens cassés (pratique). Il affiche les liens morts barrés (pratique aussi). Sauf que… les sites qui mettent trop longtemps à répondre au robot sont aussi barrés, ce qui est drôlement pratique. Il faut donc que je supprime cette extension, mais ma flemme pour aller trifouiller tout ça est immense. Mais je vais le faire !

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      • 28 avril 2018 à 11 h 42 min
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        C’est gentil !
        J’avais utilisé une extension du genre, mais je suis incapable de me rappeler pourquoi je l’avais
        viré au final. :p Merci pour l’explication !

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  • 28 avril 2018 à 14 h 44 min
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    Je suis toujours remplie d’admiration devant la capacité que tu as à « avaler » autant de visites en si peu de temps, et d’en retenir tout ce qui t’a intéressée! Ce doit être le privilège de la jeunesse…j’ai un peu oublié ça aujourd’hui! Merci pour ce beau partage et les photos qui illustrent bien tes propos.

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    • 28 avril 2018 à 17 h 49 min
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      Le blog me sert justement à ça : ne pas oublier. Même si en vérité, je ne traite que de 5 à 10% des idées de billets, sujet d’intérêt, expositions que je vois… Pour le salon, c’est un peu particulier : si j’ai réussi cette année à tenir le cap et vous publier ce compte-rendu complet (enfin, il le sera lundi), c’est que j’ai enfin mis au point une méthode efficace : je prends des notes tout au long du salon, je fais systématiquement des photos, que je légende. Ca représente une quarantaine d’heures de travail en sus des 25 que j’ai passé sur le salon, je dirais. Plus le live tweet, auquel j’ai consacré 6 heures…

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  • 29 avril 2018 à 11 h 40 min
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    magnifique blog d’un libraire qui ne rêve que de venir au grand palais mais ce n’est qu’un rêve….

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  • 29 avril 2018 à 13 h 52 min
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    Bravo pour ce superbe travail de mémoire ! Je suis ravie d’avoir fait votre connaissance en chair et en os à l’occasion de ce Grand-Palais et vous remercie dans la foulée pour ce topos sur mon stand et ma librairie.

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  • 7 mai 2018 à 10 h 18 min
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    Joli choix de documents, rendant très bien compte de la diversité des offres. C’est pétillant, intelligent et joyeux, à l’image de l’événement. Merci de ce beau travail car moi qui devais tenir mon stand, je n’avais rien pu voir de ce qui m’entourait !

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