Chronique hebdomadaire #1

Depuis quelque temps, je réfléchis à une manière de mettre « un peu plus de moi » dans ce blog: longtemps, je me suis cachée derrière mes billets, essayant à tout prix de traiter mes sujets d’une façon détachée. Certes, mon goût et ma personnalité se devinent derrière le choix des sujets, mais je peine encore à écrire ici à la première personne (alors que je ne fais que ça sur la page Facebook et le fil twitter associé à ce blog). Encouragée par plusieurs lecteurs fidèles à m’autoriser davantage l’emploi du « je », j’ai envie de tenter de nouvelles expériences, d’essayer de nouvelles formules. L’une de celles à laquelle j’ai pensé est le « carnet de bord » ou la « chronique personnelle » dans laquelle je raconterai les découvertes de ma semaine : choses lues, vues, admirées, détestées, débattues… Il est vrai que je partage régulièrement ma veille et mon quotidien sur Facebook et Twitter, mais jamais je n’ai pensé les consigner ici, alors même que c’est peut-être le lieu le plus approprié. Tentons l’exercice, une première fois : s’il n’est pas trop lourd et qu’il rencontre un écho favorable, il sera peut-être réitéré régulièrement.

Rue du Faubourg Saint Honoré, Paris
Rue du Faubourg Saint Honoré, Paris

Du côté pro…

Ma semaine a été encadrée par deux évènements importants : le colloque «  cataloguer le multiple » (INHA, 28-30 septembre)  et la journée d’étude « consommateur ou acteur ? Le public en ligne des archives et des bibliothèques patrimoniales » (Archives nationales, 2 octobre). Je suis sortie de ces deux évènements pleine d’énergie et de matière à réflexion. Le colloque de l’INHA rassemblait des spécialistes issus de divers horizons (histoire de l’art, sociologie, bibliothèques) pour partager des connaissances et des méthodologies autour des enjeux spécifiques du catalogage du multiple : estampes, sculptures, médailles, photographies… Comment décrit-on justement ces artefacts que l’histoire de l’art a souvent laissés de côté parce que moins digne d’intérêt que l’unicat ou trop complexe pour être traité ? J’ai moi-même communiqué sur mon sujet de mémoire de M2, la matrice d’estampe (un unique qui donne naissance au multiple). Les interventions que j’ai pu entendre des uns et des autres vont nourrir très certainement l’avancée future de mes recherches.

Le public en ligne des archives et des bibliothèques : consommateur ou acteur ?

En fin de semaine, c’était aux archives nationales que j’avais rendez-vous, pour écouter plein de gens passionnants parler du public en ligne des archives et des bibliothèques patrimoniales,  un sujet qui m’intéresse à double titre, puisque je suis une internaute fidèle de ces services et que j’ambitionne de travailler dans ce domaine. Je reviendrai en détail sur cette journée d’étude (ne serait-ce que parce que je dois en faire le compte-rendu !), mais je veux tout de même citer quelques initiatives qui m’ont marquée :

  • L’Argonnaute, l’extension numérique de la bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC), propose des collections passionnantes sur l’histoire du XXe siècle et en particulier autour de la première guerre mondiale. La BDIC encourage les réutilisations de ses contenus, une attitude très positive qu’il faut saluer.
  • Mémoire des hommes, le site du patrimoine du Ministère de la Défense. J’aime beaucoup ce site, auquel j’attache un souvenir personnel. C’est en effet le premier site internet patrimonial que j’ai fréquenté, alors que j’étais en troisième ou quatrième. J’avais retrouvé la fiche « mort pour la France » de mon arrière-arrière-grand-père, ce qui avait beaucoup touché ma maman, passionnée de généalogie.
  • Le projet PhotosNormandie mené par Patrick Peccatte, qui vise à redocumenter un corpus de photographies du débarquement : identifier les personnes, les lieux, les moments. Un travail de titan, mené par des amateurs passionnés.

Une nouvelle interface pour Gallica

L’un des évènements de la journée était un retour sur la nouvelle plate-forme de Gallica, qui avait été lancée la veille. Une plate-forme qui ne me semble pas si « neuve » puisqu’elle était disponible en version test depuis des mois et que j’avais pris l’habitude de la fréquenter à la place de l’ancienne interface. Cette nouvelle version regorge de petites améliorations de navigation, mais ce n’est pas sur cela que je veux attirer votre attention, mais sur les efforts de médiation effectués. Ceux qui traînent sur Gallica sans savoir quoi y chercher seront ravis, car désormais les nouvelles numérisations sont mieux mises en valeur, tout comme les corpus remarquables. Depuis plusieurs mois, les équipes de la BnF éditorialisaient déjà certains ensembles représentatifs (la photo de sport, la presse féminine…) : cette approche semble généralisée, au plus grand plaisir des flâneurs. Autre nouveauté, une page « du côté des Gallicanautes », qui met en avant des blogueurs réutilisant les contenus mis à disposition sur Gallica : ce blog a l’honneur d’y figurer, parmi d’autres sites que je vous recommande : Raconte-moi l’histoire, Henry et Raymond, Les trompettes du Roi

Une des sélection de Gallica
Une des sélections de Gallica

Café d’@près : le plein d’énergie !

J’allais oublier une autre « manifestation » qui a vivement enrichi ma semaine : j’ai nommé le café d’@près, organisé par une petite association dont l’ambition est de se faire rencontrer des gens issus d’horizons divers pour échanger, le temps d’une soirée ou d’un week-end, autour des projets les plus divers. Chaque participant est invité à présenter en cinq minutes top chrono à l’assemblée un projet qui lui tient à coeur. Florine Marie, que je remercie vivement, m’avait conviée à venir y présenter mon blog. J’ai rencontré, lors de cette soirée, des gens vraiment chouettes, avec des projets enthousiasmants. Notamment cette jeune fille qui collecte des sous pour aider des Togolais à devenir observateurs des droits de l’homme au Mexique (liens à venir), ou encore les membres de l’association Alternative urbaine, qui propose à des personnes en réinsertion de devenir guide dans leur quartier. Je suis ressortie de là avec plein d’énergie et de confiance en l’avenir. Si vous avez l’occasion suivez l’IDAP sur Facebook et assistez à leur café d’@près, c’est rafraîchissant !

Florine, instigatrice des Cafés d'@près
Florine, instigatrice des Cafés d’@près

Au rythme des expositions

La semaine qui vient de s’écouler a pour moi été riche de visites d’expositions : mercredi étaient inaugurées les deux nouvelles expos du Petit Palais, réunies sous le titre commun de « Fantastique ! » La première traite de l’estampe visionnaire de Goya à Redon et est coorganisée par la Bibliothèque nationale de France, sous le commissariat de Valérie Sueur Hermel. Une belle occasion de voir – c’est rare- les plus belles feuilles du XIXe siècle. Je vous ai déjà parlé de cette exposition sur le blog, puisque j’ai consacré un billet à son accrochage. J’y reviendrai encore prochainement, pour parler plus longuement des oeuvres. En attendant, je ne peux que vous inviter à relire le billet que j’avais publié sur Charles Meryon, qui se taille la part belle sur les cimaises, avec une dizaine d’oeuvres présentées.

Meryon Pont au Change Paris
Charles Meryon, Le pont au Change, eau-forte, 9ème état, vers 1854 Gallica/BnF

Le pendant de cette manifestation est « Kuniyoshi, le démon de l’estampe », une exposition consacrée à ce graveur japonais méconnu en Europe dont les oeuvres sont pourtant admirables.  Le Petit Palais a bénéficié d’un prêt exceptionnel de plus de deux cents estampes d’un collectionneur japonais. Les oeuvres sont d’une grande fraîcheur, les coloris remarquables : il faut s’y précipiter !

Un détail d'une oeuvre de Kuniyoshi
Un détail d’une oeuvre de Kuniyoshi

Jeudi, j’ai vu la seconde partie de l’exposition « Splendeurs et Misères. Images de la prostitution » au musée d’Orsay, dans des conditions un peu moins bonnes que la semaine précédente. J’ai l’habitude d’aller aux expositions d’Orsay après 20h, pour bénéficier des salles vides, mais cette fois-ci, pas de chance, il y avait foule ! Je recommande cette exposition très dense, au sujet passionnant, mieux traité que ne le furent « Sade, attaquer le soleil » et « Masculin Masculin ». Néanmoins, j’ai quelques critiques, notamment concernant le parcours de l’exposition, un peu brouillon, comme le faisait remarquer Jean-Baptiste Gauvin sur le blog Point Culture. Si j’ai apprécié cette exposition, c’est probablement parce que je consacre tout un cycle de lecture à ce sujet. Je n’ai pas encore achevé l’intégralité des ouvrages qui figurent sur la photo, mais je ne peux que vous recommander « Les Maisons closes » de Laure Adler, qui documente bien la prostitution au XIXe siècle et qui est écrit de façon très vivante, si bien qu’il est facile de le lire. L’ouvrage de Dominique Kalifa est un peu plus ardu, mais je l’ai trouvé plus passionnant encore : en traitant du regard porté par les hommes du XIXe siècle sur les bas-fonds, il interroge aussi notre regard contemporain sur la misère (et le passé). En cela, c’est une lecture salvatrice.

Sélection de lectures autour de l'exposition du Musée d'Orsay
Sélection de lectures autour de l’exposition du Musée d’Orsay

La petite histoire du préservatif est instructive et divertissante. Je suis plus réservée à propos du livre sur les cocottes, qui tient plus de la chronique mondaine de la vie des grandes horizontales que de l’étude critique du mythe. C’est cependant intéressant, et il y a de belles images, malheureusement peu rigoureusement légendées.

J’ai à regret dû repousser ma visite de l’exposition sur Élisabeth Vigée Le Brun, qui se promet merveilleuse. J’ai néanmoins pris le temps de regarder le documentaire d’une heure trente que lui consacre Arte, et je vous encourage à faire de même, puisqu’il est visionnable gratuitement en replay pendant encore six jours.

Ce week-end, j’ai préféré aux expositions temporaires les collections permanentes et la blancheur du plâtre. Samedi, j’ai fait un tour dans mon musée préféré, la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, pour profiter des moulages baignés d’une belle lumière d’automne. Dimanche, j’ai poussé mon excursion à vélo jusqu’à Meudon, visiter enfin l’atelier et la villa d’Auguste Rodin. Une visite qui m’a charmée, parce que les lieux sont calmes et les oeuvres surprenantes. On y découvre l’intimité de l’artiste, le processus de création… J’ai pris assez de notes et de photographies pour nourrir un article, j’espère trouver le temps de l’écrire.

Et sur le blog…

En ce moment, je travaille de front sur plusieurs articles : l’un sur la Comtesse de Castiglione, l’autre sur les impressionnistes et le quartier de Saint Lazare. Je dois aussi écrire sur les trois expositions précédemment citées. Samedi, j’ai relu et réorganisé de vieilles notes que j’avais consignées sur deux artistes du XVIIIe siècle que j’aime beaucoup, Gabriel de Saint-Aubin et Demachy. Il faudra patienter quelque temps encore : j’ai tous mes billets sur mon voyage à Toulouse qui attendent depuis des semaines d’être mis en ligne !

Je dois avouer qu’un nouveau dada me détourne de l’écriture : la réalisation de mon petit reportage vidéo sur l’exposition « Estampe visionnaire » au Petit Palais m’a bien amusée. J’y ai découvert les plaisirs de la vidéo, qui allie cadrage, animation, rythme et narration. Poussée par les exemples de François Bon et de Manon Bril, j’ai bien envie de me frotter plus longuement à ce média. J’ai deux trois petites choses sur le feu pour alimenter ma chaîne YouTube naissante. Je ne sais pas encore ce que cela deviendra, ni si cela aura grand intérêt, mais j’ai envie d’expérimenter. N’hésitez pas à faire des retours ! (et je remercie ici chaleureusement François Bon pour ses conseils et sa patience)

Découverte du mois : le plaisir du montage vidéo
Découverte du mois : le plaisir du montage vidéo

Le conseil de la semaine

Expérimenter, tester, créer du contenu, se faire confiance, c’était les conseils donnés par Marie Guillaumet dans sa conférence « Le design de soi » lors de la Manifestation Paris Web. Marie, c’est une source d’énergie et d’encouragements constants dans ma pratique du web : quand je doute de l’avenir de mon blog, elle me conseille, me rassure… Son blog, souvent, me fait réfléchir. C’est pourquoi je vous conseille vivement de courir lire la transcription de sa conférence : après ça, je suis assurée d’une chose, vous serez convaincus que vous avez quelque chose à apporter aux autres et au web. Et vous saurez même comme faire !

En vrac

C’est sur ce bon conseil que j’achève ma première chronique de la semaine (sera-t-elle hebdomadaire?), en ayant fait l’impasse sur mille choses que je voulais partager (mais ce texte est déjà bien trop long !). Bon allez, quand même, je les liste brièvement :

  • Un article de Louvre Pour Tous qui s’insurge (à juste titre) contre l’interdiction de dessiner ou de prendre des notes dans certains musées.
  • Le musée Guimet a décidé d’étendre la gratuité des premiers dimanches du mois à ses expositions temporaires. Un choix qui va à contre-courant de la tendance qui est à la réduction de ces fameux « dimanches gratuits » . C’est tout à l’honneur de Guimet !
  • Sur les bons conseils des twittos, j’ai découvert un site fabuleux, Ziklibrenbib tenus par des bibliothécaires, qui effectuent une veille sur la musique en Creatives Commons. De nombreuses pépites à télécharger et partager librement.
  • Le blog Henri & Raymond, que je vous encourage fortement à suivre, a publié un passionnant billet sur les Buttes Chaumont.

21 réflexions sur “ Chronique hebdomadaire #1 ”

  • 5 octobre 2015 à 14 h 52 min
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    Les questions que tu évoques dans le « châpo » de ce billet sont certainement partagées par de nombreux blogueurs un peu « académiques », comme moi… En tout cas « Chapeau » pour cette première Chronique hebdomadaire !

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    • 5 octobre 2015 à 15 h 25 min
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      Merci pour ton commentaire, Jean-Luc. Ces questions me taraudent beaucoup depuis longtemps, et je pense en effet que nous sommes nombreux à nous les poser : envie d’en dire un peu plus de soi, de faire naître un dialogue fécond, et en même temps, peur de tomber dans le travers du journal sans grand intérêt…

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      • 5 octobre 2015 à 16 h 01 min
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        Il est difficile de fendre l’armure… Dans un contexte plus provincial, tu te retrouves assez vite dans le rôle d’échotier… Je suis incapable de tenir un discours critique très pertinent sur le travail d’artistes contemporains… Face aux institutions et aux commissariats, l’engagement personnel est plus libre, mais les enjeux de la politique locale ne sont jamais très éloignés et contraignent parfois à marcher sur des œufs. Bref, je n’ai pas encore réussi à trouver une bonne tonalité… Pour le moment toutes mes tentatives de narration à la place du compte-rendu ou de « l’analyse » sont parties à la corbeille. Ton expérience m’intéresse vivement.

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        • 5 octobre 2015 à 18 h 48 min
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          Les relations avec les politiques ou les institutions sont en effet délicates. Comment dire poliment son avis sur quelque chose que l’on aime pas, sa colère devant une décision de politique culturelle qui nous choque ? La relation blogueur/institution est de plus complexe : nous sommes indépendants, mais le risque d’être black listé est plus fort que pour les journalistes.

          Dans mon cas, les enjeux sont plus professionnels que politiques, étant donné que je bosse dans le domaine culturel…

          Pour l’écriture, la difficulté a été de me détaché de mes rassurantes connaissances documentaires pour parler avec mes sentiments : pourquoi cette oeuvre me touche ? Qu’est-ce que je vois avec mes yeux et mon coeur ? Je me rends compte que je fais comme pendant mes études : j’ingère et je digère les connaissances délivrées par l’autorité, je les résume ensuite. Difficile de se faire confiance : on a si peur de dire une bêtise en interprétant soi-même.

          … Et pourtant, on devrait. Il n’y a pas d’erreur.

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  • 5 octobre 2015 à 15 h 16 min
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    Très intéressant ce concept de chronique qui nous permet de découvrir plusieurs choses à la fois. Et merci de m’avoir appris que mon blog figurait dans les gallicanautes 🙂 Je suis absolument fan de Demachy, il y avait eu l’an dernier une magnifique exposition sur ce peintre des ruines au musée Lambinet à Versailles. Je ne sais pas s’ils ont encore des Demachy dans leur collection permanente …

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    • 5 octobre 2015 à 15 h 27 min
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      Faire découvrir plusieurs choses à la fois, c’est justement tout ce qu’on te dit de ne pas faire en SEO (référencement). M’enfin, j’ai appris qu’une des règles pour être un blogueur heureux, c’était de faire fi des règles et faire ce qui nous plaît.

      Tu sais que j’ai raté cette fameuse exposition à Versailles? J’ai savouré le catalogue quelques mois plus tard. Je crois qu’ils ont quelques Demachy dans leurs collections permanentes, mais le plus beau fond est bien évidemment à Carnavalet. Seuls une petite dizaine sont exposés de manière continue. Enfin, on en reparlera 🙂

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      • 7 octobre 2015 à 14 h 57 min
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        On s’en fiche des SEO 😉 J’aime bien le côté cabinet de curiosité et le principe humaniste de s’intéresser à tout. C’est en tout cas comme ça qu’en tant qu’artiste et que chercheur j’essaye de fonctionner.

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  • 5 octobre 2015 à 15 h 53 min
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    Ah, super, tu t’es lancée ! *clap clap*

    J’adore ce format, comme tu t’en doutes 🙂

    Merci pour la mention de ma conférence, je suis heureuse si ce que je publie t’aide à trouver l’inspiration (et la légitimité).

    Juste une petite remarque : l’évènement en question, c’est Paris Web, et surtout pas Le Web ! Ça n’a rien à voir, éthiquement, humainement et financièrement parlant 😉

    Vivement la prochaine chronique hebdo ! \m/

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    • 5 octobre 2015 à 16 h 00 min
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      Oui, je me suis lancée. Je dois dire que tes 10 petits liens aussi m’ont inspiré.
      Un des freins que j’avais face à ce format, c’est l’idée que quand on regarde mon blog, on est un billet sur 2 qui soit une chronique hebdo + une fréquence de mails proche du spam pour les abonnés… M’enfin, je suis tes bons conseils jusqu’au bout : d’abord je fais du contenus, ensuite je réviserai le design et la mise en page du site pour rééquilibrer les choses (prochaine étape sur ma to do list blog, c’est de développer une identité graphique).

      Pardon Pardon pour Paris Web (en effet j’ai confondu avec Le Web, je croyais que c’était pareil). Ta remarque me fait remonter un vieux souvenir d’une vieille cabale sur Twitter à ce propos…

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      • 5 octobre 2015 à 17 h 57 min
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        « M’enfin, je suis tes bons conseils jusqu’au bout : d’abord je fais du contenus, ensuite je réviserai le design et la mise en page du site pour rééquilibrer les choses (prochaine étape sur ma to do list blog, c’est de développer une identité graphique). »

        Super ! ^.^\m/ C’est vraiment l’idée. À force de se focaliser sur l’aspect graphique des choses, on perd parfois un peu le contenu de vue… L’essentiel, c’est de publier !

        D’autant que les utilisateurs aujourd’hui utilisent divers outils pour lire tes contenus ; ils ne vont pas forcément sur ton site pour les consulter. Je pense aux flux RSS, aux abonnements par email, mais aussi à ces quelques personnes qui aiment imprimer les textes longs pour les lire tranquillement hors écran. Sans oublier les mode « sans distraction » que permettent de plus en plus les navigateurs aujourd’hui.

        Et puis, de base, on peut tous changer les paramètres de notre navigateur chouchou, lui demander de changer les couleurs, de remplacer la CSS d’un site par la nôtre, de virer les images, d’annuler JavaScript etc. Cela peut sembler extrême, mais c’est beaucoup plus utilisé qu’on ne pense.

        Donc, quoi qu’il en soit, ce qui compte c’est le fond. Et, quand il y a une forme sympa, il faut que ça soit accessible pour toujours laisser le contrôle à l’utilisateur de personnaliser l’interface comme il le veut (zoom texte, zoom page, et ainsi de suite !).

        Oups, me revoilà à prêcher l’accessibilité ! 0:-)

        En tout cas, je suis contente si tu envisages les choses de façon progressive. Je pense que je vais essayer de faire comme ça aussi quand j’aurai le temps de rénover un peu mon propre site.

        Quant au combat Paris Web/Le Web, ça s’est un peu calmé mais en effet, y’a souvent eu quiproquo et baston ! lol

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        • 5 octobre 2015 à 18 h 52 min
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          En effet, on lit de plus en plus ailleurs que sur le blog.

          Nicolas Alpach surnomme mon blog « le beau livre des blogs » ce qui me flatte beaucoup et ce qui est représentatif de la manière dont j’aimerai le tenir. En effet, si je suis dans la vie horriblement bordélique, j’adore tenir parfaitement les choses qui me tiennent à coeur : un carnet de bord, mes classeurs de cours…

          Le design du blog ne m’a jamais beaucoup plu. C’est autant une question de design que d’architecture de l’information. Mais jusqu’alors, j’étais incapable de développer moi-même mon thème. J’ai fait des progrès en PHP et en CSS, je pense donc être prête à m’y attaquer. Mais je crois que j’ai encore beaucoup à lire sur l’accessibilité, les règles de design… Et nourrir ma créativité : je sais mes contraintes et mes besoins, mais la machine à imaginer n’est pas en route…

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  • 5 octobre 2015 à 16 h 23 min
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    Demachy, ce témoin méconnu qui méritait bien le titre de l’Expo au musée Lambinet et dont le catalogue est super !
    Bravo pour cette nouvelle chronique !

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    • 5 octobre 2015 à 18 h 33 min
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      J’ai raté cette exposition, mais je me suis délectée du catalogue (qui est la source de mon prochain billet… enfin, prochain : à mon rythme !)

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  • 5 octobre 2015 à 17 h 17 min
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    J’aime beaucoup ce format d’articles et j’espère que cela va rester hebdomadaire. Bravo !

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  • 5 octobre 2015 à 18 h 05 min
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    J’aime bien ton nouveau billet avec plusieurs thèmes à l’intérieur, et tes avis personnels ! A continuer si ça te plaît aussi…

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    • 5 octobre 2015 à 18 h 34 min
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      Ca me plait bien, oui…
      j’ai pensé à toi dans ma promenade dominicale vers Meudon : à vélo, je suis passée juste à côté de ta rue. Il faudra qu’on se voit à ton prochain passage (ou bien que je vienne te filmer travailler 🙂

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  • 6 octobre 2015 à 0 h 12 min
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    Sympa, ce #1!

    Jeudi dernier, j’étais aux mêmes horaires que vous à l’expo  » Splendeurs et Misères. »
    Beaucoup de monde, oui.
    Heureusement, ces expos (« Sade », « Masculin-Masculin », etc…) je n’y vais que pour voir les tableaux venus de l’étranger ou de la province, je zappe même ceux de Paris, puisque je les connais.
    La thématique des expos et leurs articulations m’indiffèrent absolument! lol
    Ah! « La Prune » de Manet (Washington, un peu loin…)! et ce petit portrait ovale, en camaïeu de roses, de Lautrec, dans une collection privée! Le Paul Baudry du Prado, avec ses pieds trop petits! etc…
    Et le robuste portrait de Courbet!
    Courage aux gens qui voulaient voir les p’tites photos, les p’tites gravures… lire du texte…

    Café d’@près : des « Togolais à devenir observateurs des droits de l’homme au Mexique ».
    lol, c’est tellement n’importe quoi, je ne sais pas par où commencer!
    Peut-être simplement consulter la fiche Wiki de Los Zetas https://fr.wikipedia.org/wiki/Los_Zetas
    Ou lire « Extra Pure. Voyage dans l’économie de la cocaïne » de Roberto Saviano?

    Plus globalement, réfléchir à la volonté d’un certain « ordre » par le chaos, contre les peuples?

    Bonne semaine!

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  • 7 octobre 2015 à 9 h 42 min
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    Très sympa ce petit compte rendu hebdomadaire ! Merci beaucoup pour le renvoi vers mon blog !! J’ai pensé à toi la semaine dernière : à la bibliothèque nous avons reçu le catalogue de l’exposition « Imprimer à Montmartre » sur les graveurs Delâtre et Müller, au Musée de Montmartre. Il y a de très belles estampes, l’exposition doit valoir le coup !

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    • 7 octobre 2015 à 9 h 56 min
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      Doublement merci : cette expo m’aurait complètement échappé sans toi. A programmer dans ma prochaine chronique ? 🙂

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