Vous désespériez, n’est-ce pas, de ne plus rien voir paraître sur votre blog préféré ? Et moi je me morfondais de ne plus trouver le temps, de ne plus prendre le temps d’alimenter Orion en aéroplane. Mais voilà une bonne nouvelle : avec les beaux jours, l’aéroplane ressort du hangar, le moteur chauffe ! En parlant de bonne nouvelle, j’en ai en fait trois à vous annoncer, pour le prix d’une !
Avec le printemps, Orion en aéroplane reprend du service
La première, et la principale, c’est que le rythme des publications va reprendre ici. Février-mars est toujours une période difficile pour moi : la fatigue de l’hiver se fait sentir, le rythme universitaire s’accélère, et je ne sais plus où donner de la tête, particulièrement cette année, tant j’avais de projets à mener de front. Avec le mois d’avril, les beaux jours reviennent, et ma motivation se trouve renouvelée. Au soleil, assise dans l’herbe d’un parc parisien, j’écris sans difficulté … mais la mise en ligne des articles est toujours une corvée.

Si je n’ai rien publié pendant près de deux mois, ce n’est pas que je n’ai rien à raconter : ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter) le savent : escapades à travers la France, visites d’exposition, expérimentations linogravées, recherches archivistiques… On verra ce que j’aurai le temps de traiter sur ce blog. Si j’ai le courage, je ferai une mise à jour culturelle (il faudrait que je me remette aux chroniques hebdomadaires, peut-être au format vidéo d’ailleurs).
Un nouveau job, celui que j’ai créé !
Une des raisons qui m’ont tenue si loin de mon blog pendant quelques mois est professionnelle. Depuis octobre, date à laquelle j’ai quitté mon poste d’attachée de conservation en Archives, je travaille à la création de mon entreprise.

Je suis donc très heureuse de vous annoncer que je suis désormais officiellement entrepreneure salariée au sein de la CAE Clara-Bis, une coopérative spécialisée dans les métiers de la Culture. Mais qu’est-ce que je fais de beau, vous demandez vous peut-être ? Je suis consultante en valorisation du patrimoine par les technologies numériques. C’est-à-dire que j’accompagne des institutions culturelles sur des projets qui allient patrimoine et numérique : création d’expositions virtuelles, de sites internet, bibliothèques numériques… Pour certaines missions, je fournis des conseils, une méthodologie, un accompagnement… Dans d’autres cas, je fais de la rédaction web, autrement dit j’écris des textes adaptés au web pour alimenter les sites d’institutions ou de revues… Enfin, je fais de la formation à destination des professionnels de la culture.
En parallèle, je développe des projets de médiation culturelle plus « classiques », comme des ateliers d’initiation à la linogravure basés sur les collections patrimoniales des institutions qui me reçoivent.

Il m’a fallu quelques années pour que ce projet de création d’entreprise mûrisse et même si je ne suis encore qu’au début de l’aventure, je ne regrette pas mon choix : je crois que c’était le statut qu’il me fallait pour enfin pouvoir allier passions et vie professionnelle. La période de rodage sera encore longue, je le crains, mais j’apprends tant chaque jour que cela vaut bien quelques sacrifices.
Ma première expérience en commissariat d’exposition
J’ai un peu de retard dans l’annonce de ma troisième bonne nouvelle, puisque j’aurais dû le faire il y a trois semaines déjà. Le 15 mars 2017 ouvrait à Abbeville l’exposition « Rêver l’Italie, voyager par l’image » dont je suis co-commissaire avec Agathe Jagerschmidt et Christophe Brouard. Cette exposition s’inscrit dans la programmation « Heures Italiennes » en Picardie. Elle traite du rapport des Abbevillois avec l’Italie et expose diverses oeuvres italiennes ou inspirées par l’Italie… Abbeville est une ville qui a donné à l’histoire de l’art de nombreux graveurs, dont Claude Mellan et les Poilly. Certains ont voyagé au-delà des Alpes et ont gravé d’après les tableaux romains.
Pour ma part, j’ai travaillé sur la section consacrée aux vues d’optique représentant l’Italie. Le musée Boucher-de-Perthes possède une très belle collection de vues d’optique, que j’ai eu plaisir à explorer. Je présenterai ce travail lors d’une conférence au musée le 15 mai prochain. Et pour ceux qui n’auront pas l’occasion de se déplacer jusque dans la Somme (c’est pourtant si joli !), j’ai créé un mini-site internet pour explorer les vues d’optiques du musée d’Abbeville.
Sans le travail acharné d’Agathe Jagerschmidt, la jeune directrice du musée, jamais ce projet n’aurait vu le jour. Mais l’exposition a aussi bénéficié de l’engagement enthousiaste de Thomas Godfrin (Mealin), auteur du blog Pour une image, qui a réalisé une chouette série de GIF animés à partir des estampes numérisées. Il est également l’auteur de la bande annonce de l’exposition.
Malgré mon silence bloguesque, 2017 ne commence pas si mal !
En effet, tu n’as pas chômé. On attend encore de belles choses en volant avec Orion. Bonne chance dans tes nombreuses activités. Pas besoin de te souhaiter bon courage…on sent la passion qui te porte.
Que de bonnes nouvelles ! Félicitations, et longue vie à ta nouvelle entreprise !
félicitations!