De retour de vacances, je retrouve le programme Europeana 14-18. Clin d’oeil!

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De retour de vacances, je retrouve le programme Europeana 14-18. Clin d’oeil!
La bouée automobile, une solution contre les chutes dans la Seine?
Malheureusement, le net est avare en informations sur l’inventeur de cette machine, Mr Mercorelli, qui survécut à cette séance photo, comme le prouve le cliché suivant.
Alors que l’on s’inquiète d’une nouvelle épidémie de grippe aviaire en Asie, Gallica expérimente des alternatives à la vaccination.
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Le printemps est bien entammé et le soleil n’a toujours pas pointé le bout de son nez ? La grisaille vous déprime et vous avez épuisé votre stock de vitamine D ? Prenez donc un bain de soleil grâce à Gallica ? Nous avons tout ce qu’il vous faut ! Sable fin et lumières intenses !
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A la fin du XIXème siècle, il existait un moyen bien pratique de relier Saint-Malo à sa commune voisine, Saint-Servan, et ce malgré l’étendue d’eau qui les séparaient : j’ai nommé le pont roulant!
Construit en 1873 par l’architecte Alexandre Leroyer (1827-1886), le pont roulant est composé d’une plateforme de six mètres sur sept, perchée sur une structure d’une dizaine de mètres de haut. Tractée par un moteur de quatorze chevaux installé sur le quai, la plateforme se déplace le long d’un chemin de fer. A partir de 1911, la machinerie sera électrifiée.
Les passagers, dont le nombre est limité à 50 personnes, effectue le voyage en deux minutes, après s’être acquitté d’un droit de passage d’un ou deux sous suivant la classe (cabine ou extérieur). On traverse le bras de mer par ce moyen à marée haute comme à marée basse!
Bien que le décret présidentiel de 1873 accorde à Alexandre Leroyer le droit d’exploiter son invention pour une durée de soixante ans, le pont roulant sera supprimé après cinquante ans d’usage. En effet, en 1922, un jour de tempête, le naufrage d’un navire a irrémédiablement endommagé le dispositif, qui est abandonné.
Un autre engin de ce type, appelé railway bac, a également fonctionné de 1894 à 1901 à Brighton, en Angleterre.
Pour en savoir plus: fiche du pont roulant de Saint-Malo sur l’Inventaire général du patrimoine culturel (base Mérimée).
Vous avez apprécié le mariage en aquaplan de la semaine dernière? Nous poursuivons les noces avec un mariage en biplan, glané en quatrième de couverture du n° 1084 du Petit Journal (27/08/1911).
« A Wenatchee, dans l’Etat de Washington, deux époux viennent de s’unir en biplan. L’aviateur Wisemaén ayant offert cent dollars pour le premier mariage qui serait célébré et le premier voyage de noces qui serait accompli dans sa machine, vit un jour arriver à la porte de son hangar trois personnes suivies d’un nombre important de curieux. Ces trois personnes étaient : M. E. Grant, juge de paix ; Mlle Mabel Bowen, directrice de théâtre, et le révérend P. Smith. Ils venaient pour le mariage et le voyage. Comme les amis des futurs mariés avaient souscrit entre eux une somme de quatre cents dollars, la cérémonie pouvait se dérouler dans les meilleures conditions. Le biplan fut sorti, M. E. Grant et Mlle Mabel Browen s’y installèrent et parmi les ronflements du moteur, le clergyman les unit. Le signal du départ ayant ensuite été donné, les nouveaux époux s’élancèrent dans les airs au milieu des applaudissements de la foule enthousiaste. Ils revinrent, quelques heures après, à Wenatchee, après avoir accompli leur voyage de noces sans encombre. C’est une façon comme une autre de se rapprocher de la lune… de miel. »
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Si le lol cat représente l’un des premiers phénomènes viraux de l’ère du web 2.0, la photo animalière plaçant ses modèles dans une position humoristique et anthropomorphes est en fait bien plus ancienne. Ne vous souvenez vous pas de ces hideuses cartes postales avec des chats dans des chaussettes que vous trouviez adorables à l’âge de 5 ans, ou encore des pub Omo, so 90’s?
On peut faire remonter ces pratiques photographiques presque aux origines de ce média. Vous connaissez peut-être déjà les photographies de chats de l’américain Harry Whitter Fress (vers 1870)?
Après l’album « Lolcat du Moyen-Age« , proposé par Gallica, à mon tour de présenter le « LolZoo de Gallica » avec une sélection d’une dizaine de clichés datés de 1911 et 1932/33, piochés dans le riche fonds des agences photographiques Rol, Meurisse, Planet et Acmé!
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Tout cela pour vous annoncer la publication hebdomadaire, à partir de la semaine prochaine, d’une nouvelle rubrique, intitulée Gallica insolite!
Lundi matin, pour bien commencer la semaine, soyons charmants. Gallica ayant eu la terrible idée de lancer sa ChasseAuxTrésors un lundi matin (entraînant retard au boulot et autres désagréments), je me dois de vous livrer sur un plateau ma fumante trouvaille avant qu’elle ne refroidisse. C’est un trésor scatologique que je vous offre ce matin. Du meilleur goût, je sais.
Les connaisseurs s’attendent peut-être à ce que je présente une estampe bien connue de Callot. Que nenni mon ami, j’ai trouvé plus inédit. Mais je t’offre quand même la gravure de Callot, car je trouve qu’elle forme un beau frontispice.
Ma trouvaille de la semaine pour la #ChasseAuxTrésors parmi les nouveautés mises en ligne par Gallica est toute autre. Il s’agit d’un petit livret au titre mystérieux « Physiologie inodore illustrée de propre à plus d’un usage »
Edité en 1841, ce charmant petit livret, qui compte 22 pages, n’est autre qu’une délicate Ode à la merde. Oui, vous avez bien lu.
Les lecteurs avertis noteront qu’il a été édité par les libraires du Palais Royal, haut lieu passé de la débauche parisienne.
Comme WordPress ne semble toujours pas décidé à intégrer le lecteur exportable Gallica, cliquez sur l’image ci-dessus pour accéder à l’ouvrage.
Pour les plus pressé, un condensé en substance:
« Lorsqu’après un dîner le ventre vous tiraille,
Et qu’alors vous sentez la merde qui travaille, (…).
Si vous avez chié dans les règles de l’art,
Gardez-vous qu’un papier ne vienne par hasard,
A torcher votre cul tout barbouillé de foire: (…)
Jetez avec dédain ce papier dangeureux;
Mais que le bout du doigt fasse seul cet office! (…)
Ainsi lorsqu’un chieur met au jour un étron,
Ni trop mou, ni trop dur, beau, bien fait, large, rond;
D’un air tout paternel il retourne la tête, (…)
Il lui lance un regard orgueilleux, fier et vain,
Se culotte à regret et poursuit son chemin! »
Lecteur au coeur accroché, si tu veux continuer ta lecture par un autre de mes charmants billets sur la même thématique, je te conseille de cliquer ici. Et pour voir Toulouse-Lautrec chier, goguenard, sur la plage, rendez vous chez Mademoiselle Titam
Il y a quelques mois, je vous enseignais par l’image la façon la plus commode de transporter un éléphant. Les éléphants volants semblent plus fréquents qu’il ne pourrait y paraître de premier abord. La preuve par l’image:
Tous les mercredi, Gallica ( @GallicaBNF ) lance sur twitter la #chasseauxtrésors. Il s’agit d’inviter les internautes à farfouiller dans les documents mis en ligne dans la semaine (de 1000 à 5000 doc) pour y trouver des perles, des trésors, des documents anecdotiques. Ma trouvaille de la semaine a été cette estampe plutôt amusante: Ce saltimbanque fort connu, se livre tous les jours devant un nombreux public, à un exercice dans lequel il excelle, et qui consite [sic] : à cracher en l’air de façon que ça lui retombe sur le nez. Publiée en 1848, elle est l’oeuvre de l’illustrateur Rigobert.