Plongée dans le Musée de La Piscine de Roubaix !

Plongée dans le Musée de La Piscine de Roubaix !

C’est probablement le bâtiment muséal le plus insolite de France : comme son nom l’indique, le Musée de la Piscine est installé dans … une ancienne piscine ! Oh, vous avez sûrement déjà vu passer une photo de ce cadre aussi surprenant qu’enchanteresque. Mais ce qui fait le charme de ce musée, ce n’est pas seulement son enveloppe : c’est aussi la singularité de ses collections, essentiellement centrées sur la fin du XIXe siècle et les premières décennies du XXe. Aujourd’hui, je vous emmène donc explorer un de mes musées favoris du Nord de la France.

La Piscine de Roubaix : vue du légendaire bassin !

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Calais fait dans la dentelle : une visite à la Cité de la dentelle et de la mode

Calais fait dans la dentelle : une visite à la Cité de la dentelle et de la mode

Durant l’année écoulée, j’ai visité à deux reprises la Cité internationale de la Dentelle et de la Mode à Calais. Deux visites pour confirmer un coup de cœur pour ce musée pas comme les autres où histoire et patrimoine vivant se mêlent intimement. Amateurs d’histoire du costume, d’histoire technique, d’histoire sociale ou simplement de muséographie réussie, embarquement immédiat pour Calais !

Salle muséale à la Cité de la Dentelle

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Le château de Maisons, un chef-d’oeuvre de l’architecture classique

Le château de Maisons, un chef-d’oeuvre de l’architecture classique

Voyageur étranger à Paris au XVIIIe siècle, il est probable que l’on vous aurait conseillé la visite au château de Maisons. Des environs de la capitale, c’est l’une des demeures dont les guides touristiques d’alors recommandent le plus vivement la visite – après les palais royaux, évidemment. Trois siècles plus tard, le château de Maisons n’a pas perdu sa réputation : il est aujourd’hui encore considéré comme le chef-d’oeuvre de François Mansart, un des plus fameux architectes de la première moitié du XVIIe siècle.

L’escalier du château de Maisons, à Maison-Laffitte

L’histoire du château de Maisons commence en 1629 quand René de Longueil hérite de la seigneurie de Maisons-sur-Seine (aujourd’hui Maisons-Lafitte) qui appartient à sa famille depuis un siècle et demi. Descendant d’une longue lignée de parlementaires, René de Longueil connaît une ascension sociale remarquable : au cours de sa carrière, il va cumuler les charges les plus prestigieuses, jusqu’à être nommé (brièvement) surintendant des Finances du Roi, puis Ministre d’État.

Enrichi par la fortune de son épouse Madeleine de Crèvecœoeur et par son habileté financière, René de Longueil veut affirmer sa nouvelle posture sociale en élevant, à l’emplacement du vieux manoir familial, un château non pas à la pointe de la mode, mais qui fasse la mode. René de Longueil a un atout de taille : le terrain qu’il possède est plein de potentiel, idéalement situé à mi-chemin entre Paris, la capitale, et Saint-Germain-en-Laye où le roi, Louis XIII, séjourne régulièrement.

Vue depuis les toits du château de Maisons à Maisons-Lafitte

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Remonter le temps au FRAC Bretagne

Remonter le temps au FRAC Bretagne

J’ai toujours été attirée par les œuvres qui posent la question de l’archivage de soi-même, de la mémoire de sa propre créativité. Aussi, quand, étant de passage à Rennes pour un déplacement professionnel, j’ai lu l’argument de l’exposition estivale du FRAC Bretagne, je me suis dit que je ne pouvais rater l’événement. Une expo qui explore à la fois la thématique de l’autobiographie dans la création artistique et celle de l’appropriation des codes muséaux et archivistiques par les artistes, c’était une exposition conçue pour moi !

Vue de l’exposition « Remonter le temps » au FRAC Bretagne. Au fond, une oeuvre de Boltanski

Impressionnée (et déboussolée) par le très beau bâtiment signé Odile Decq, qui abrite depuis 2012 le FRAC Bretagne, j’ai commencé l’exposition par le milieu, découvrant, dans la galerie est, l’immense installation d’Ilya Kabakov, qui m’a déroutée avant de me séduire.

Bâtiment du FRAC Bretagne à Rennes par Odile Decq.

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J’ai testé le tir au propulseur préhistorique !

J’ai testé le tir au propulseur préhistorique !

Le tir au propulseur, vous avez déjà essayé ? Hé bien, moi oui ! En week-end chez des amis bretons passionnés d’archéologie, je me suis retrouvée à participer à une manche du championnat européen de tir aux armes de jet préhistoriques (oui, oui, ça existe !). Si notre équipe – bien nommée les Paléolooseurs – a fini bonne dernière de tous les classements, nous nous sommes bien amusés ET j’ai enfin compris comment fonctionnait le propulseur préhistorique !

Tir au propulseur préhistorique.

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De Paris au Mont-Saint-Michel : la Véloscénie (partie 2)

De Paris au Mont-Saint-Michel : la Véloscénie (partie 2)

Fin mai, je suis partie à vélo sur les routes de Normandie (principalement mais pas que…) pour rallier à vélo Paris au Mont-Saint-Michel en suivant la Véloscénie, un itinéraire de cyclotourisme. Dans le précédent billet, je vous proposais le récit des quatre premiers jours de notre voyage, de Paris à Alençon. Place à la suite de l’itinéraire ! Aujourd’hui, je vous mène d’Alençon au Mont ! 

Sur la Véloscénie. Photo C. Noisel

Des questions sur le cyclotourisme et sur notre expérience ? Posez-les moi dans les commentaires ! Je vous proposerai prochainement un FAQ du cyclotouriste débutant !

Parcours officiel de la Véloscénie – carte interactive provenant du site officiel (cliquez sur le lien pour y accéder)

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De Paris au Mont-Saint-Michel, la Véloscénie (partie 1)

De Paris au Mont-Saint-Michel, la Véloscénie (partie 1)

Fort satisfaits de notre première expérience de cyclotourisme le long de la ViaRhôna à l’été 2016, nous étions bien déterminés à enfourcher à nouveau nos bicyclettes pour de nouvelles aventures. J’avais depuis plusieurs mois en tête de parcourir la Véloscénie, cet itinéraire qui relie Paris au Mont-Saint-Michel. Profitant d’un pont de l’Ascension prolongé, nous nous sommes lancés pour huit jours sur les petites routes et voies vertes d’Île-de-France, du Centre et de Normandie. Un itinéraire très vert et très culturel !

La Véloscenie, 450 kilomètres à parcourir à bicyclette de Paris au Mont-Saint-Michel. Photo C. Noisel

Note 1 : Mon appareil photo ayant subi un grave accident au début du séjour, la plupart des photographies qui illustrent cet article sont l’oeuvre de mon compagnon, Christophe. D’autres proviennent de Wikipédia (elles sont alors créditées). Vous reconnaîtrez les miennes aux blancs saturés ! RIP mon capteur de luminosité).

Note 2 : le récit de ce voyage étant très (trop ?) long, je le publie en deux parties, rendez-vous lundi pour la suite !

Parcours officiel de la Véloscénie – carte interactive provenant du site officiel (cliquez sur le lien pour y accéder)

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Voyage (imaginaire) à Liège, l’oeuvre du mois au Musée Boucher-de-Perthes

Voyage (imaginaire) à Liège, l’oeuvre du mois au Musée Boucher-de-Perthes

Le 15 mai dernier, j’étais invitée au Musée Boucher-de-Perthes à Abbeville pour animer la conférence « l’œuvre du mois » consacrée à une vue d’optique représentant la cathédrale Saint-Lambert de Liège. Comme la fois précédente, je vous propose sur le blog une version abrégée de cette conférence.

Bergmüller, La résidence du prince évêque de Liège, vue d’optique gravée à l’eau-forte et coloriée, éditée à Augsbourg après 1737. Musée Boucher-de-Pethes, Abbeville, 1405-172.

Une vue d’optique atypique

En octobre dernier, alors que nous préparions l’exposition « Rêver l’Italie, voyager par l’image » (15 mars-29 octobre 2017), j’avais passé plusieurs heures à feuilleter, une à une, les vues d’optique du musée pour sélectionner celles qui seraient accrochées sur les cimaises. Je ne reviens pas sur la définition des estampes dites « en vue d’optique », puisque j’ai déjà largement traité de ce sujet dans un précédent billet et sur le mini-site qui accompagne l’exposition.

Support visuel de la conférence (cliquez pour visualiser – ouvre une nouvelle fenêtre).

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Une ruine et des plâtres, la galerie David d’Angers

Une ruine et des plâtres, la galerie David d’Angers

La galerie David d’Angers est l’un des plus beaux musées français consacrés à la sculpture. Installé dans les ruines d’une ancienne église, dont les murs ont été couverts d’une toiture de verre, il présente l’œuvre du plus fameux artiste que la ville ait donné à la France, David d’Angers. Portraitiste talentueux, sculpteur prolifique, il a réalisé au cours de sa carrière quelque 700 statues et médaillons.

La galerie David d’Angers, dans l’ancienne abbatiale Toussaint, à Angers

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Du #DIY au XVIIIe siècle. A propos d’un coffret décoré

Du #DIY au XVIIIe siècle. A propos d’un coffret décoré

C’est mon petit rituel du printemps : tous les ans, je passe une ou deux journées à arpenter les allées du Salon international du Livre et de l’Estampe (désormais renommé Salon international du Livre & de l’Objet d’art). En 2015, je vous avais fourni un compte-rendu détaillé de ma visite, cette année je me contenterai de vous parler d’un de mes coups de cœur, un insolite objet découvert sur le stand de la Galerie Didier Martinez.

Coffret XVIIIe siècle décoré de découpures d’estampes coloriées. Galerie Didier Martinez

Elle avait de quoi m’intriguer, cette boîte en carton dont l’intérieur est décoré de gravures découpées et coloriées. Drôle d’objet, qui témoigne des usages ordinaires de l’estampe autrefois.
Il s’agit d’un petit cabinet de toilette féminin, destiné à ranger les produits de beauté : poudres, parfums, onguents… Lire la suite

Monument commémoratif de Thiepval, vue d'ensemble

A bicyclette sur la véloroute de la Mémoire : Somme 1916

Le dernier week-end de mars, nous sommes partis en expédition entre le Nord-Pas-de-Calais et la Somme : d’Arras à Amiens, avec un crochet par Péronne, nous avons roulé 170 kilomètres à vélo sur les traces de la Première Guerre mondiale.

Sur la véloroute de la Mémoire, dans la Somme
Perdu dans un champ, ce monument marque le souvenir d’un être cher pour une famille.

Un week-end cyclotouristique en Artois et en Somme

Pour inaugurer ce premier (beau) week-end de printemps, nous avions décidé de partir en expédition cyclotouristique. Après de longues hésitations (Paris-Chartres ? Nevers-Briare ?), nous avons porté notre dévolu sur la véloroute de la mémoire (itinéraire 32) qui relie Arras à Amiens en passant par Albert.

J’y voyais l’occasion de me remettre à mon projet autour de la mémoire de mon arrière-arrière-grand-père poilu, Augustin Garnault, depuis trop longtemps en suspens (pour des raisons sur lesquelles je reviendrai dans un prochain billet), mais aussi d’aller visiter l’Historial de Péronne, musée qui attirait toutes mes curiosités, mais dont, faute de liaison ferroviaire, je repoussais sans cesse la découverte.

Péronne n’étant pas sur la véloroute de la Mémoire, j’ai dû m’arranger un peu avec le parcours pour dessiner un itinéraire qui passe par tous les centres d’intérêt que nous nous étions fixés. Grâce à l’excellent site veloenfrance.fr (qui propose des centaines d’itinéraires cyclables), j’ai pu trouver d’autres circuits à vélo, qui mis bout à bout, m’ont permis de tracer un trajet de 170 kilomètres à travers la campagne. Lire la suite

Trois bonnes nouvelles pour le prix d’une !

Vous désespériez, n’est-ce pas, de ne plus rien voir paraître sur votre blog préféré ? Et moi je me morfondais de ne plus trouver le temps, de ne plus prendre le temps d’alimenter Orion en aéroplane. Mais voilà une bonne nouvelle : avec les beaux jours, l’aéroplane ressort du hangar, le moteur chauffe ! En parlant de bonne nouvelle, j’en ai en fait trois à vous annoncer, pour le prix d’une !

Avec le printemps, Orion en aéroplane reprend du service

La première, et la principale, c’est que le rythme des publications va reprendre ici. Février-mars est toujours une période difficile pour moi : la fatigue de l’hiver se fait sentir, le rythme universitaire s’accélère, et je ne sais plus où donner de la tête, particulièrement cette année, tant j’avais de projets à mener de front. Avec le mois d’avril, les beaux jours reviennent, et ma motivation se trouve renouvelée. Au soleil, assise dans l’herbe d’un parc parisien, j’écris sans difficulté … mais la mise en ligne des articles est toujours une corvée.

Agence Rol, Enfants regardant le vol de Blériot depuis la plage, 25 juillet 1909, Gallica/BnF

Si je n’ai rien publié pendant près de deux mois, ce n’est pas que je n’ai rien à raconter : ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter) le savent : escapades à travers la France, visites d’exposition, expérimentations linogravées, recherches archivistiques… On verra ce que j’aurai le temps de traiter sur ce blog. Si j’ai le courage, je ferai une mise à jour culturelle (il faudrait que je me remette aux chroniques hebdomadaires, peut-être au format vidéo d’ailleurs).

Un nouveau job, celui que j’ai créé !

Une des raisons qui m’ont tenue si loin de mon blog pendant quelques mois est professionnelle. Depuis octobre, date à laquelle j’ai quitté mon poste d’attachée de conservation en Archives, je travaille à la création de mon entreprise.

Agence Rol, femme tapant à la machine en écoutant la radio, 1923, photographie, Gallica/BnF

Je suis donc très heureuse de vous annoncer que je suis désormais officiellement entrepreneure salariée au sein de la CAE Clara-Bis, une coopérative spécialisée dans les métiers de la Culture. Mais qu’est-ce que je fais de beau, vous demandez vous peut-être ? Je suis consultante en valorisation du patrimoine par les technologies numériques. C’est-à-dire que j’accompagne des institutions culturelles sur des projets qui allient patrimoine et numérique : création d’expositions virtuelles, de sites internet, bibliothèques numériques… Pour certaines missions, je fournis des conseils, une méthodologie, un accompagnement… Dans d’autres cas, je fais de la rédaction web, autrement dit j’écris des textes adaptés au web pour alimenter les sites d’institutions ou de revues… Enfin, je fais de la formation à destination des professionnels de la culture.

En parallèle, je développe des projets de médiation culturelle plus « classiques », comme des ateliers d’initiation à la linogravure basés sur les collections patrimoniales des institutions qui me reçoivent.

Les estampes réalisées par les stagiaires de mon atelier au Musée national de l’Education, avril 2017

Il m’a fallu quelques années pour que ce projet de création d’entreprise mûrisse et même si je ne suis encore qu’au début de l’aventure, je ne regrette pas mon choix : je crois que c’était le statut qu’il me fallait pour enfin pouvoir allier passions et vie professionnelle. La période de rodage sera encore longue, je le crains, mais j’apprends tant chaque jour que cela vaut bien quelques sacrifices.

Ma première expérience en commissariat d’exposition

J’ai un peu de retard dans l’annonce de ma troisième bonne nouvelle, puisque j’aurais dû le faire il y a trois semaines déjà. Le 15 mars 2017 ouvrait à Abbeville l’exposition « Rêver l’Italie, voyager par l’image » dont je suis co-commissaire avec Agathe Jagerschmidt et Christophe Brouard. Cette exposition s’inscrit dans la programmation « Heures Italiennes » en Picardie. Elle traite du rapport des Abbevillois avec l’Italie et expose diverses oeuvres italiennes ou inspirées par l’Italie… Abbeville est une ville qui a donné à l’histoire de l’art de nombreux graveurs, dont Claude Mellan et les Poilly. Certains ont voyagé au-delà des Alpes et ont gravé d’après les tableaux romains.

Pour ma part, j’ai travaillé sur la section consacrée aux vues d’optique représentant l’Italie. Le musée Boucher-de-Perthes possède une très belle collection de vues d’optique, que j’ai eu plaisir à explorer. Je présenterai ce travail lors d’une conférence au musée le 15 mai prochain. Et pour ceux qui n’auront pas l’occasion de se déplacer jusque dans la Somme (c’est pourtant si joli !), j’ai créé un mini-site internet pour explorer les vues d’optiques du musée d’Abbeville.

Sans le travail acharné d’Agathe Jagerschmidt, la jeune directrice du musée, jamais ce projet n’aurait vu le jour. Mais l’exposition a aussi bénéficié de l’engagement enthousiaste de Thomas Godfrin (Mealin), auteur du blog Pour une image, qui a réalisé une chouette série de GIF animés à partir des estampes numérisées. Il est également l’auteur de la bande annonce de l’exposition.

Malgré mon silence bloguesque, 2017 ne commence pas si mal !

Salon du Louvre, 1765, Gabriel de Saint-Aubin

Gabriel de Saint-Aubin, un sérial-croqueur du XVIIIe siècle

Aujourd’hui, Orion en aéroplane vous propose un étonnant voyage dans le temps : que diriez-vous de visiter le Salon de 1761 et d’assister à quelques ventes d’art prestigieuses de la seconde moitié du XVIIIe siècle ? Montez dans l’aéroplane ! Je vous préviens, notre allons rencontrer l’un des personnages les plus atypiques de son temps. Il s’appelle Gabriel de Saint-Aubin.

Vente aux enchères au XVIIIe siècle
Gabriel de Saint-Aubin, la vente aux enchères publiques, 1776, aquarelle, Album Saint-Aubin – Folio 23 rapporté au verso, Musée du Louvre, RF29344-8

Nous sommes à Paris, le 14 décembre 1778 à l’hôtel d’Aligre, rue Saint-Honoré. Tous ces messieurs sont rassemblés pour la vente publique de la collection du peintre Charles Natoire qui vient de décéder. Il y a ici des trésors à acquérir : des Hubert Robert, un Boucher, du Watteau, du Pannini, des Fragonard… Que de merveilles nous entourent ! Il paraît qu’il y a même un dessin de Léonard de Vinci !

C’est impressionnant n’est-ce pas, cette accumulation de tableaux et de petits objets d’art ? Et dire qu’une telle collection, l’oeuvre d’une vie d’amateur et d’artiste, va disparaître en quelques heures, dispersée au gré des adjudications… Lire la suite

Paris secret : l’extraordinaire histoire de la butte Bergeyre

Paris secret : l’extraordinaire histoire de la butte Bergeyre

Un jour, au hasard d’une promenade, j’avais découvert un des secrets les mieux gardés de Paris : cinq rues, isolées du tumulte incessant de Paris, perchées sur leur butte et protégées par un rempart d’immeubles. La Butte Bergeyre, peut-être un des seuls lieux qui n’a pas volé son titre de « Campagne à Paris ».

Vues sur Paris depuis la butte Bergeyre
Vues sur Paris depuis la butte Bergeyre

Pour y accéder, il faut avoir la curiosité et le courage de gravir l’un des deux escaliers traversant la ceinture d’immeubles qui enserre la butte Bergeyre. Un jour où je me promenais le long des Buttes-Chaumont, cet escalier dont je ne voyais pas le bout m’a intriguée. Courageusement, j’ai gravi les douze mètres de dénivelé. Au sommet, de charmantes petites maisons m’attendaient. Je venais de tomber par hasard sur ce lieu dont j’avais déjà vaguement entendu parler, la fameuse butte Bergeyre. Lire la suite

Songes drolatiques Pantagruel

Les songes drolatiques de Pantagruel

Aujourd’hui, je reprends mes bonnes vieilles habitudes pour vous présenter un document insolite issu de Gallica. Il s’agit d’un recueil de gravures cher à mon cœur, parce que je l’ai découvert grâce à mon ami Mealin (Pour une image) et parce que j’ai passé de très longues heures à recopier ses motifs pour progresser en linogravure. Il s’agit des Songes drolatiques de Pantagruel.

Songes drolatiques Pantagruel
Figure tirée des Songes drolatiques de Pantagruel, xylographie, 1565, Gallica/BnF

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