Voilà un peu plus d’un an que je pratique régulièrement la linogravure et je voulais prendre le temps de rédiger un petit bilan d’étape — noter mes progrès, mes projets, partager mes découvertes (je reçois de plus en plus de mails à propos de matériel), relayer les conseils que des gens plus expérimentés m’ont offerts. Bref, de mesurer le chemin parcouru depuis la parution de mon billet « mes débuts en linogravure« . Je voulais initialement le faire pour les six mois, mais mille autres choses sont venues s’accumuler. Alors, je le confesse : l’article a été écrit pour les un an, mais le temps que je publie, il s’est écoulé encore six mois supplémentaires.

La linogravure, ma meilleure recette contre l’anxiété !
Il faut reconnaître que ces six derniers mois, j’ai un peu moins pratiqué que les six précédents, trop accaparée par le rythme universitaire, par la création de mon entreprise, puis par la frénésie estivale des voyages. Depuis la désormais célèbre « bite ailée » (mon best-seller), conçue pour la Saint-Valentin, je n’ai mené à bien presque aucun projet, mais je ne désespère pas.
Si les gouges et les crayons doivent trop souvent rester rangés (selon la définition toute relative que j’ai de ce mot), je les retrouve toujours avec plaisir, le temps d’une soirée ou d’un week-end. Graver reste ma meilleure recette de relaxation : concentrée sur la plaque, j’oublie tous mes soucis. Dois-je maintenant avouer qu’il y a un an (et demi), quand je me suis mise sérieusement à la linogravure, c’était pour occuper les journées trop longues d’un arrêt maladie et que cette activité minutieuse s’est révélé le meilleur expédient à mon anxiété ? Lire la suite