![Agence Rol, Péniche coulée (obus) [Paris, Pont au Change, 4e arrondissement], 1918, BNF/Gallica](http://peccadille.net/wp-content/uploads/2013/01/agence-rol-pc3a9niche-coulc3a9e-obus-paris-pont-au-change-4e-arrondissement.jpg)

Blog culturel
Dans les années 1930, à Paris, on savait s’amuser! Mieux que les concours de beauté, on organisait des championnats de jeux sportifs pour enfants. Une douzaine de photographies de l’Agence Mondial, numérisées sur Gallica, gardent trace de l’édition de 1932 de cette compétition.
Quels sont les « jouets sportifs » de 1932? Sans surprise, on trouve les classiques patinettes (trottinette) et voitures à pédales. Plus surprenant sont le skiff et le skieur, alors à la mode. Le skiff, dérivé de l’auto à pédales, est une sorte de rameur à roulettes, tandis que le skieur ressemble plus à une trottinette, que les enfants actionnent à la force des bras. Enfin, la draisienne, vélo sans pédale encore prisée aujourd’hui des jeunes enfants, fait également l’objet d’une course.
La compétition semble avoir été parrainée par Georges Biscot (1886-1945), un acteur et chanteur français alors en vue. On l’aperçoit au côté d’un des enfants en compétition, lui donnant quelques conseils avant la course de voiture à pédales.
On admirera l’avancée sociale que cette compétition représente: en effet, les épreuves sont mixtes! Si l’on peut s’en réjouir, observons tout de même que la parité est loin d’être atteinte. Dans le palmarès des épreuves, quelques filles: c’est par exemple la très jolie Pierrette Dubois (dix ans) qui a remporté la compétition de patinette.
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Vous les avez peut-être croisées au détour d’une recherche. Des figures de tissus, de bois, de papier mâché, de plexiglas… au détour du mot clé « arlequin », ou d’une requête « Don Juan », quelle ne fut pas votre surprise de croiser un… OBJET sur votre bibliothèque numérique. Et pas n’importe quel objet, une marionnette !
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Dans le cadre du programme Europeana 14-18, le département des Estampes et de la photographie de la BnF a numérisé les volumes consacrés à l’œuvre gravé de Jean Veber (1864-1928). En parallèle de l’album facebook présenté sur la page de Gallica, je vous propose ici quelques clés pour mieux comprendre le travail de cet artiste à la production éclectique.
Rappel: l’intégralité des liens de ce billet renvoie à des documents numérisés disponibles sur Gallica.
De retour de vacances, je retrouve le programme Europeana 14-18. Clin d’oeil!
La bouée automobile, une solution contre les chutes dans la Seine?
Malheureusement, le net est avare en informations sur l’inventeur de cette machine, Mr Mercorelli, qui survécut à cette séance photo, comme le prouve le cliché suivant.
Alors que l’on s’inquiète d’une nouvelle épidémie de grippe aviaire en Asie, Gallica expérimente des alternatives à la vaccination.
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Le printemps est bien entammé et le soleil n’a toujours pas pointé le bout de son nez ? La grisaille vous déprime et vous avez épuisé votre stock de vitamine D ? Prenez donc un bain de soleil grâce à Gallica ? Nous avons tout ce qu’il vous faut ! Sable fin et lumières intenses !
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Au département des Estampes et de la photographie de la BnF, la numérisation de l’œuvre gravé de Whistler s’achève. Près de deux cent cinquante lithographies, pointes-sèches et eaux-fortes que vous pouvez désormais admirer sur Gallica. Pour fêter l’évènement, je vous propose une sélection personnelle de mes œuvres préférées.
A la fin du XIXème siècle, il existait un moyen bien pratique de relier Saint-Malo à sa commune voisine, Saint-Servan, et ce malgré l’étendue d’eau qui les séparaient : j’ai nommé le pont roulant!
Construit en 1873 par l’architecte Alexandre Leroyer (1827-1886), le pont roulant est composé d’une plateforme de six mètres sur sept, perchée sur une structure d’une dizaine de mètres de haut. Tractée par un moteur de quatorze chevaux installé sur le quai, la plateforme se déplace le long d’un chemin de fer. A partir de 1911, la machinerie sera électrifiée.
Les passagers, dont le nombre est limité à 50 personnes, effectue le voyage en deux minutes, après s’être acquitté d’un droit de passage d’un ou deux sous suivant la classe (cabine ou extérieur). On traverse le bras de mer par ce moyen à marée haute comme à marée basse!
Bien que le décret présidentiel de 1873 accorde à Alexandre Leroyer le droit d’exploiter son invention pour une durée de soixante ans, le pont roulant sera supprimé après cinquante ans d’usage. En effet, en 1922, un jour de tempête, le naufrage d’un navire a irrémédiablement endommagé le dispositif, qui est abandonné.
Un autre engin de ce type, appelé railway bac, a également fonctionné de 1894 à 1901 à Brighton, en Angleterre.
Pour en savoir plus: fiche du pont roulant de Saint-Malo sur l’Inventaire général du patrimoine culturel (base Mérimée).
Vous avez apprécié le mariage en aquaplan de la semaine dernière? Nous poursuivons les noces avec un mariage en biplan, glané en quatrième de couverture du n° 1084 du Petit Journal (27/08/1911).
« A Wenatchee, dans l’Etat de Washington, deux époux viennent de s’unir en biplan. L’aviateur Wisemaén ayant offert cent dollars pour le premier mariage qui serait célébré et le premier voyage de noces qui serait accompli dans sa machine, vit un jour arriver à la porte de son hangar trois personnes suivies d’un nombre important de curieux. Ces trois personnes étaient : M. E. Grant, juge de paix ; Mlle Mabel Bowen, directrice de théâtre, et le révérend P. Smith. Ils venaient pour le mariage et le voyage. Comme les amis des futurs mariés avaient souscrit entre eux une somme de quatre cents dollars, la cérémonie pouvait se dérouler dans les meilleures conditions. Le biplan fut sorti, M. E. Grant et Mlle Mabel Browen s’y installèrent et parmi les ronflements du moteur, le clergyman les unit. Le signal du départ ayant ensuite été donné, les nouveaux époux s’élancèrent dans les airs au milieu des applaudissements de la foule enthousiaste. Ils revinrent, quelques heures après, à Wenatchee, après avoir accompli leur voyage de noces sans encombre. C’est une façon comme une autre de se rapprocher de la lune… de miel. »
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