Peccadille vous présente le Gallica LolZoo!

Agence Rol, Chat regardant à travers une longue-vue et autre chat perché dessus, 1911, Gallica
Agence Rol, Chat regardant à travers une longue-vue et autre chat perché dessus, 1911, Gallica

Si le lol cat représente l’un des premiers phénomènes viraux de l’ère du web 2.0, la photo animalière plaçant ses modèles dans une position humoristique et anthropomorphes est en fait bien plus ancienne. Ne vous souvenez vous pas de ces hideuses cartes postales avec des chats dans des chaussettes que vous trouviez adorables à l’âge de 5 ans, ou encore des pub Omo, so 90’s?

On peut faire remonter ces pratiques photographiques presque aux origines de ce média. Vous connaissez peut-être déjà les photographies de chats de l’américain Harry Whitter Fress (vers 1870)?

Acmé, Cheval hennissant ou plutôt riant suivant l'avis de ses palefreniers, 1933, Gallica
Acmé, Cheval hennissant ou plutôt riant suivant l’avis de ses palefreniers, 1933, Gallica

Après l’album « Lolcat du Moyen-Age« , proposé par Gallica, à mon tour de présenter le « LolZoo de Gallica » avec une sélection d’une dizaine de clichés datés de 1911 et 1932/33, piochés dans le riche fonds des agences photographiques Rol, Meurisse, Planet et Acmé!

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Tout cela pour vous annoncer la publication hebdomadaire, à partir de la semaine prochaine, d’une nouvelle rubrique, intitulée Gallica insolite!

Un trésor scatologique dans la chasse aux trésors de Gallica

Un trésor scatologique dans la chasse aux trésors de Gallica

Capture

Lundi matin, pour bien commencer la semaine, soyons charmants. Gallica ayant eu la terrible idée de lancer sa ChasseAuxTrésors un lundi matin (entraînant retard au boulot et autres désagréments), je me dois de vous livrer sur un plateau ma fumante trouvaille avant qu’elle ne refroidisse. C’est un trésor scatologique que je vous offre ce matin. Du meilleur goût, je sais. 

Les connaisseurs s’attendent peut-être à ce que je présente une estampe bien connue de Callot. Que nenni mon ami, j’ai trouvé plus inédit. Mais je t’offre quand même la gravure de Callot, car je trouve qu’elle forme un beau frontispice.

Jacques Callot, frontispice des Gobbi, 1621-1625, eau-forte et burin, BnF, Gallica
Jacques Callot, frontispice des Gobbi, 1621-1625, eau-forte et burin, BnF, Gallica

Ma trouvaille de la semaine pour la #ChasseAuxTrésors parmi les nouveautés mises en ligne par Gallica est toute autre. Il s’agit d’un petit livret au titre mystérieux  « Physiologie inodore illustrée de propre à plus d’un usage »
Edité en 1841, ce charmant petit livret, qui compte 22 pages, n’est autre qu’une délicate Ode à la merde. Oui, vous avez bien lu.

Physiologie inodore illustrée, 1841, BnF
Physiologie inodore illustrée, 1841, BnF

Les lecteurs avertis noteront qu’il a été édité par les libraires du Palais Royal, haut lieu passé de la débauche parisienne.

Comme WordPress ne semble toujours pas décidé à intégrer le lecteur exportable Gallica, cliquez sur l’image ci-dessus pour accéder à l’ouvrage.

Pour les plus pressé, un condensé en substance:

« Lorsqu’après un dîner le ventre vous tiraille,
Et qu’alors vous sentez la merde qui travaille, (…).
Si vous avez chié dans les règles de l’art,
Gardez-vous qu’un papier ne vienne par hasard,
A torcher votre cul tout barbouillé de foire: (…)
Jetez avec dédain ce papier dangeureux;
Mais que le bout du doigt fasse seul cet office! (…)
Ainsi lorsqu’un chieur met au jour un étron,
Ni trop mou, ni trop dur, beau, bien fait, large, rond;
D’un air tout paternel il retourne la tête, (…)
Il lui lance un regard orgueilleux, fier et vain,
Se culotte à regret et poursuit son chemin! »

Et  cetera

Lecteur au coeur accroché, si tu veux continuer ta lecture par un autre de mes charmants billets sur la même thématique, je te conseille de cliquer ici. Et pour voir Toulouse-Lautrec chier, goguenard, sur la plage, rendez vous chez Mademoiselle Titam

La visite au musée: le Louvre en 1953 imaginé par Albert Robida

Albert Robida, auteur d’anticipation génial et artiste rêveur, dont je vous reparlerai avec plaisir tant j’apprécie son oeuvre, a imaginé, en 1883, ce à quoi ressemblerait Paris en 1952. A la page 48 de son roman Le vingtième siècle, il emmène ses deux héroïnes, Hélène et Barnabette visiter le musée du Louvre. Plus de fatigue muséale pour nos deux jeunes filles puisqu’on parcourt désormais le musée en tramway pour une visite guidée d’une heure, avec audioguide s’il vous plait! Les grandes querelles sont passées et la photographie s’expose sur les cimaises. Et surtout, Robida imagine la reproduction à grande échelle et à faible coût des chefs-d’oeuvres de la peinture…

« Allons reposer un instant nos esprits dans le temple des Arts ! proposa Hélène en arrivant aux portes du Louvre.

— Voici le tramway circulaire, dit Barnabette; nous ferons à l’aise le voyage à travers les chefs-d’oeuvre… »

En effet, dernier progrès accompli par un ministre des Beaux-Arts ennemi de la routine, un charmant et élégant tramway, mû par l’électricité, court maintenant sur des rails à travers toutes les galeries du musée.

Partant toutes les heures de la galerie des Antiques, le tramway, après avoir traversé toutes les salles du rez-de-chaussée, monte par des pentes préparées au premier étage, commence par la galerie des Maîtres primitifs, arrive an grand salon de la Renaissance, parcourt les galeries des écoles Italienne, Espagnole, Hollandaise, Allemande, suit doucement et religieusement la grande galerie de l’école Française et bifurque ensuite pour monter, par une pente adoucie, au second étage, réservé à la peinture moderne.

Le tramway du musée du LouvreCe voyage à travers les Arts dure une heure à peine. En une heure, les visiteurs ont parcouru toute l’histoire des Beaux-Arts, depuis les superbes époques grecques et romaines jusqu’à la grande révolution des modernistes ou des photopeintres ; en une heure, le visiteur le plus ignorant peut, s’il a des yeux et des oreilles, en savoir presque autant que le critique le plus transcendental.

Les jeunes demoiselles entreprirent avec délices ce pèlerinage artistique. L’effort est inutile et la fatigue supprimée, le tramway est bien suspendu et les coussins fort moelleux invitent au repos. Il suffit de regarder et d’écouter; on n’a pas besoin de livret, car en passant devant chaque tableau le tramway presse un bouton et instantanément un phonographe donne le nom du peintre, le titre du tableau ainsi qu’une courte mais substantielle notice.

« Raphaël. Sujet religieux. La Vierge dite la Belle Jardinière. — La Fornarina posa, dit-on, pour la figure de la Vierge. Le calme et la sérénité des oeuvres de Raphaël sont tout à l’éloge de cette jeune personne.

« Tiziano Vecellio. Sujet intime. La Maîtresse du Titien. Le Titien a réhabilité les rousses. Cette bonne action a été récompensée : l’illustre peintre vécut jusqu’à quatre-vingt-dix-neuf ans.

« Le Corrège. Sujet léger. Antiope. Le Corrège est un peintre vaporeux, etc., etc. »

Dans le grand salon carré, le tramway fait une station de huit minutes pour permettre d’étudier consciencieusement les oeuvres des artistes géants de la Renaissance.

 La grande galerie était pleine d’étudiants en peinture et de photopeintres; partout des objectifs étaient braqués pour reproduire les tableaux célèbres sur toile sensibilisée.

Les progrès de la science ont permis de supprimer à peu près complètement l’usage de la palette et du pinceau. Sauf quelques retardataires obstinés, les peintres ou plutôt les photopeintres collaborent avec là lumière électrique ou solaire ; ils obtiennent ainsi presque instantanément de véritables merveilles en photopeinture sur toile, carton, bois ou peau d’âne; des reproductions fidèles, soit de tableaux célèbres, soit de modèles vivants habilement groupés.

Grâce à cette rapidité d’exécution, une toile comme les Noces de Cana, dont l’original, entre parenthèses, a dû demander un temps prodigieux à Paolo Caliari dit Véronèse, — reproduite en grandeur de modèle, peut être livrée au public pour la faible somme de 99 fr. 95 ! C’est l’art à la portée de toutes les bourses. Quel est le petit rentier, le capitaliste minuscule qui, pour la faible somme de 99 fr. 95, se refusera les exquises jouissances d’un tête-à-tête perpétuel avec le chef-d’oeuvre de Véronèse? La question de grandeur du chef-d’oeuvre ne fait rien à l’affaire, puisque les personnes habitant Un local trop étroit peuvent se faire livrer les Noces de Cana non encadrées — moyennant rabais bien entendu — et les faire coller sur leurs lambris, à la place d’un vulgaire papier de tenture sans valeur artistique. 

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Lorsque, il y a déjà  longtemps, l’invention de la photopeinture, exploitée en secret par quelques artistes, tomba dans le domaine public, l’État comprit vite la portée de l’invention et l’importance de la révolution artistique qui allait en découler.

Loin de prendre parti pour les artistes rétrogrades, acharnés défenseurs des vieux et naïfs procédés de Raphaël et de Rubens, — l’Etat aborda franchement la grande réforme de l’enseignement artistique. La vieille école des Beaux-Arts, regardée comme l’asile des antiques préjugés, fut supprimée et, à sa place, l’État fonda sur des bases nouvelles et scientifiques, à côté des Facultés de droit et de médecine, une troisième Faculté, la Faculté de peinture et de sculpture, qui eut pour mission de lancer la jeunesse artistique dans la voie de l’art nouveau.

L’antique constitution du quartier universitaire s’enrichit d’un élément nouveau : à côté de l’étudiant en droit et de l’étudiant en médecine parut l’étudiant en photopeinture ou en galvanosculpture. De tous côtés accoururent en foule au pays latin, les jeunes gens que les familles bourgeoises, moins éprises qu’autrefois du titre de docteur ou d’avocat, destinaient au métier de photopeintres ou d’ingénieurs en sculpture.

Quant au progrès réalisé, les ombres de Rubens, de Rembrandt -ou de Michel-Angé, si on pouvait les convier à une promenade aux expositions, l’attesteraient par une stupéfaction respectueuse. — Gloire à l’art moderne, scientifique, puissant et génial !

Agréablement bercées par le tramway dans leur excursion à travers les richesses artistiques du Louvre, Barbe et Barnabette s’endormirent presque. Un coup de sifflet les tira brusquement de ce délicieux engourdissement; le tramway virait sur une plaque tournante pour reprendre sa promenade en sens inverse.

C’était assez pour un jour; les jeunes filles descendirent du tramway et quittèrent le Louvre.

Pas d’idée de cadeau pour la Saint Valentin?

Pas d’idée de cadeau pour la Saint Valentin? En voici une originale tirée de Gallica!

Mandat de vingt-cinq baisers payables au porteur

Mandat de vingt-cinq baisers payables au porteur : série des coeurs l’an du bonheur enregistré au boudoir des graces l’amour punit de mort l’indifférence l’amour récompense la fidélité

Paris au XIXe siècle: les physiologies

Paris au XIXe siècle: les physiologies

Entre 1840 et 1842, plusieurs centaines de petits volumes in-32°, comptant 132 pages, illustrés d’une cinquantaine de vignettes et vendus un franc, inondent le marché parisien. Ces petites plaquettes, que l’on voit partout, portent le nom de physiologies. La mode de ces physiologies a été un phénomène aussi bref qu’intense, mais néanmoins marquant tant il est représentatif des évolutions que connait l’édition française au milieu du XIXème siècle.

La numérisation récente d’un corpus d’une centaine titres par le département des Estampes et de la photographie de la BnF, nous invite à (re)découvrir  tout un pan de la littérature populaire du XIXème siècle.

Mosaïque Physiologies

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Les dieux de Gallica

Les dieux de Gallica

Voici venu la nouvelle année : pour vous remercier, lecteurs et lectrices fidèles, la rédaction a décidé de vous offrir un calendrier collector, sobrement intitulé les DIEUX DE GALLICA. Non, ne rêvez pas, bien que cela ait été réclamé par quelques Gallicanautes assidus, il ne s’agit pas de clichés de l’intégralité de l’équipe de Gallica à poil, mais d’une sélection personnelle des plus beaux musclés de la bibliothèque numérique, pour faire pendant à celle publiée sur la page facebook de Gallica hier

Jean Baud
Jean Baud

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Dramatique incendie à New York.

Dramatique incendie à New York.

Le 10 janvier 1912, un incendie fait rage sur Broadway. L’immeuble l’Equitable part en fumée. Ironie du sort, ces locaux abritent une compagnie d’assurance. En quelques heures, 4 milliards de dollars d’actions sont réduites en cendres.

Le froid glacial rend d’autant plus difficile la tâche aux pompiers que l’eau des pompes gèle rapidement. Les photographes de l’agence Rol, sur place, réalisent d’impressionnants clichés des pompes sous la glace…

Une dizaine des photographies de l’incendie réalisées par l’agence Rol sont maintenant en ligne sur Gallica.

Charles Nodier, l’histoire du roi de Bohème et de ses sept châteaux, 1830

Charles Nodier, l’histoire du roi de Bohème et de ses sept châteaux, 1830

Gallica regorge de trésors, parmi lesquels quelques uns des chefs-d’oeuvre de l’édition française. L’histoire du roi de Bohème et de ses sept châteaux est au nombre de ceci… 

Le récit, « l’histoire d’un roi de Bohème que le narrateur n’arrive jamais à raconter », est l’œuvre de Charles Nodier (1780-1844), homme de lettres et conservateur de la bibliothèque de l’Arsenal, où il tenait un salon littéraire. Pour cet ouvrage, l’écrivain s’est fortement inspiré d’un livre de Laurence Sterne (1713-1768), Tristram Shandy. Outre un contenu narratif similaire, on retrouve dans l’oeuvre de Nodier le même style très imagé et la même abondance de jeux de mots.

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Catherinettes

La liste de ceux qui fêt(ai)ent la Sainte Catherine se déroule, longue et incongrue comme un inventaire à la Prévert: Sainte Catherine, patronne des barbiers, charrons, cordiers, drapiers, écoliers et étudiants, fileuses de laine, généalogistes, meuniers, notaires, nourrices, orateurs, philosophes, plombiers, potiers, prêcheurs, rémouleurs,tailleurs, théologiens, tourneurs et des filles à marier… Mais surtout FILLES A MARIER!!

Midinettes d’un atelier parisien habillées pour la Sainte-Catherine, 1932, Agence mondial, Gallica.

Le 25 novembre, certes, on ne voit plus beaucoup de catherinettes dans les rues de Paris. Quel dommage! (tout engagement féministe mis de coté)… Tant d’originalité chapauté perdue! Bien heureusement, Gallica témoigne des extravagances des catherinettes du début du siècle!

sainte catherine, 1929, agence meurisse, Gallica

Mais qu’est-ce que la Sainte-Catherine? En France, on fête sainte Catherine d’Alexandrie, vierge martyre, le 25 novembre. La tradition veut (voulait) qu’à cette date, les jeunes filles de 25 ans (ou plus), encore célibataires, se parent d’un chapeau incongru, aux dominantes jaunes et vertes. Elles allaient prier leur sainte patronne (la prière en question peut prêter à discussion, cependant: « Sainte Catherine, aide-moi. Ne me laisse pas mourir célibataire. Un mari, sainte Catherine, un bon, sainte Catherine ; mais plutôt un que pas du tout « ) puis au bal.

Midinettes fleurissant la statue de Sainte-Catherine (soit un sport fort dangereux)
Midinettes fleurissant la statue de Sainte-Catherine, rue de Clery, agence mondial, 1931

Certaines y trouvaient fort charmante compagnie. Ou pas.

Sainte catherine, place vendôme, 1912, agence Rol, Gallica. « Touchez le pompon du marin »
La sainte-Catherine, rue de la paix, 1932, agence Meurisse, Gallica

Et si vous êtes un garçon célibataire, vous pourrez bien-sûr courtiser ces catherinettes. Votre saint-patron est cependant Saint-Nicolas.

Et pour les jardiniers, sachez que : « À la Sainte-Catherine, tout bois planté prend racine ». Je ne sais cependant pas si cela marche aussi pour les sentiments!

Deux catherinettes, 1909, Agence Rol, Gallica
Catherinette, 1908, agence Rol, Gallica

A Rouen, on fait pas le pont, on en a plus!

La semaine a mal commencé à Rouen. Lundi, 10H45, un camion chargé de près de 30.000 litres d’essence se couche sur la voie de sortie du pont Mathilde à Rouen. Le passage est connu pour être dangereux. Percuté par un camion frigorifique, le chargement prend feu. Si on a évité le pire – pas de morts- les dégâts sont énormes. Le pont Mathilde, le plus fréquenté de la ville de Rouen, est très endommagé. Il faudra 3 semaines aux experts pour déterminer l’ampleur des travaux à réaliser – certains parlent même de reconstruire totalement la structure.

Evidemment, dans une ville dépourvue de contournement, la fermeture d’un tel pont engendre la pagaille automobile. Les rues sont engorgées aux heures de pointes!

Ce n’est pas la première fois que Rouen est confrontée à des problèmes de ponts… Ainsi, une estampe, numérisée sur Gallica, nous rappelle qu’en 1790 déjà, la ville avait un pont en ruine:

Vue d’Optique nouvelle représentant les ruines du pont de pierre à Rouen, avec le superbe Pont de Bateaux dans l’éloignement, 1790

La solution? Les ponts de bateaux! Ici, un exemple à Paris au XVIIIe:

Lépinasse, Pont de bateaux sur la Seine entre l’Arsenal et le jardin du Roi, XVIIIe

Bon, plus sérieusement, une solution pour désengorger la ville des voitures serait par exemple d’instaurer, le temps de la « crise », une gratuité des transports en commun, afin d’encourager les gens à ne pas grossir les bouchons. C’est d’ailleurs la solution choisie à New-York à la suite du passage de Sandy.

Pour mieux connaître l’histoire des ponts de Rouen et contempler d’autres images des franchissements de la Seine à toutes époques, rendez-vous au musée des Beaux-Arts, où l’une des 7 mini-expositions de l’évènement « le temps des collections » est consacrée au Port de Rouen. Visite guidée sur le thème de la représentation de Rouen dans les collections du musée le 2 décembre à 16h (consulter l’agenda du musée)

La mascarade turque des pensionnaires de l’Académie de France à Rome, en 1748

La mascarade turque des pensionnaires de l’Académie de France à Rome, en 1748

Le Carnaval de Rome était, au XVIIIème siècle, une fête extraordinaire. Pendant 8 jours, la Via Del Corso  devenait le théâtre d’évènements fabuleux: défilés de masques, batailles de confetti, batailles de bougies et courses de chevaux…  A plusieurs reprises, les pensionnaires de l’Académie de France à Rome participèrent aux festivités en organisant des mascarades. La mascarade de 1735 et surtout celle de 1748 ont marqué les esprits. 

Mascarade chinoise faite à Rome le Carnaval de l'année M.DCC.XXXV par Mrs. les pensionaires du Roy de France en son Académie des Arts, gravé par Pierre, BNF, département des Estampes/ Gallica
Mascarade chinoise faite à Rome le Carnaval de l’année M.DCC.XXXV par Mrs. les pensionaires du Roy de France en son Académie des Arts, gravé par Pierre, BNF, département des Estampes/ Gallica

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Rouen: les impressions gravées de Pissarro

Rouen: les impressions gravées de Pissarro

Avec 67 tableaux, une soixantaine de gravures et de nombreux dessins, Camille Pissarro (1830-1903) est l’artiste impressionniste qui a le plus représenté la ville de Rouen, dans laquelle il a séjourné à quatre reprises, entre 1883 et 1898. Grâce au programme de numérisation des collections du département des estampes menée par Gallica, il est maintenant possible d’admirer en ligne une partie des eaux-fortes et zincographies rouennaises de Pissarro.

Pissarro, Cours la Reine ou Bords de la Seine, Rouen, eau-forte et aquatinte, 3e état, 1884

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