Augustin Garnault était artilleur pendant la Première Guerre mondiale. Sur le blog, je partage avec vous mes recherches sur son parcours. Pour retrouver l’intégralité des articles, c’est ici.
La première lettre de notre histoire date du 4 août 1914. L’Allemagne vient de déclarer la guerre à la France ; Augustin n’est pas encore parti au front – il vient juste de rejoindre son régiment à Angers – mais déjà il entame sa correspondance avec son épouse.
Lettre d’Augustin à Cécile, 4 août 1914, archives familiales
Avant d’entrer dans le vif du sujet et de vous raconter la guerre d’Augustin Garnault, laissez-moi vous présenter les personnages de notre histoire : Augustin, ses parents, Auguste et Léontine, ses oncles, Jules et Henri, son épouse, Cécile… et bien d’autres, qui rejoindront le récit.
Une liasse de cartes postales anciennes, quelques souvenirs familiaux… Un siècle après la Grande Guerre, peut-on, à partir de ces quelques traces ténues, tenter de reconstituer le parcours d’un ancêtre poilu ? C’est l’aventure dans laquelle je me suis lancée, à la recherche d’Augustin Garnault.
Lors d’une trop rare permission, Cécile et Augustin Garnault, accompagné de leur fils et de sa grand mère Léontine
Visages familiers
On l’appelait Cécile, mais son acte de naissance indique Angèle et sa tombe est marquée du prénom Céline. Nous sommes nées à un siècle d’intervalle et son prénom apparaît dans mon état civil. Aussi loin que je me souvienne, j’ai vu les yeux de ma mère briller en parlant de cette femme douce et aimante. Elle l’a connue au crépuscule de sa vie, ridée et fatiguée de cette histoire qu’elle a traversée : deux guerres mondiales et leur lot de privations et de deuils. De cette dame âgée, je n’ai connu que son regard doux, sa peau lisse et son visage élégant, fixé sur le papier albuminé d’un grand portrait devant lequel je passais chaque jour. Elle me fascinait par sa beauté et son histoire : mariée deux fois, le destin l’avait faite veuve deux fois, après quelques mois de mariage. Elle avait tout sacrifié pour son unique fils et aimé sans limite ses trois de petits-enfants et neuf arrière-petits-enfants. Lire la suite →
Dans le cadre du programme Europeana 14-18, le département des Estampes et de la photographie de la BnF a numérisé les volumes consacrés à l’œuvre gravé de Jean Veber (1864-1928). En parallèle de l’album facebook présenté sur la page de Gallica, je vous propose ici quelques clés pour mieux comprendre le travail de cet artiste à la production éclectique.
Rappel: l’intégralité des liens de ce billet renvoie à des documents numérisés disponibles sur Gallica.
Jean Veber, dans le ruisseau, estampe, 1894, GallicaBNF
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies.Ok