Je n’aime pas trop prendre le métro. Certains en profitent pour écouter des podcasts, lire un bon roman, jouer sur leur mobile. Moi, je me délecte du « vandalisme » propre au métro parisien : j’emploie mes trajets à scruter les blazes dans la pénombre des boyaux de circulation, à collecter la trace des affiches déchirées sur les quais, à photographier les publicités faisant référence à l’histoire de l’art. Il faut dire que pour la plupart de mes trajets, je passe plus de temps dans les couloirs des correspondances qu’assise dans les rames. Je vous livre ici et sur facebook l’accumulation de mes trouvailles d’affiches poétiquement vandalisées, car les altérations forment souvent de beaux paysages visuels.
