Le musée des moulages de l’Université de la Sapienza – Rome

Le musée des moulages de l’Université de la Sapienza – Rome

Vous ne trouverez pas ce musée dans les guides touristiques, pas même dans ceux qui vous promettent une visite curieuse et insolite de Rome. Fondé en 1892, le Muséo Dell’Arte Classica est pourtant l’une des rares collections universitaires de moulages encore pleinement intégrée au campus moderne.

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Dans les coulisses du musée: montage de l’exposition Geoffroy Dechaume à la Cité de l’architecture et du patrimoine

Dans les coulisses du musée: montage de l’exposition Geoffroy Dechaume à la Cité de l’architecture et du patrimoine

L’exposition « Dans l’intimité de l’atelier, Geoffroy-Dechaume (1816-1892), sculpteur romantique » sera inaugurée demain soir. A l’invitation de la Cité de l’architecture et du patrimoine, j’ai eu la chance d’assister au montage de l’exposition et de bénéficier de quelques explications de sa commissaire, Carole Lenfant.

L’exposition « Dans l’intimité de l’atelier, Geoffroy-Dechaume (1816-1892), sculpteur romantique »

Grace à la donation récente de la famille Geoffroy-Dechaume, la cité de l’architecture et du patrimoine s’est vue dotée de près de 4700 pièces issues du fonds d’atelier de ce sculpteur intiment lié à l’histoire du musée des Monuments français, dont il fut l’un des premiers directeurs.

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Moulages en cours d’installation.

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« The End » : lancement du cycle « Ex-Situ » au Studio 13/16

« The End » : lancement du cycle « Ex-Situ » au Studio 13/16

Samedi dernier, le Centre Pompidou inaugurait le nouveau cycle du studio 13/16, l’espace dédié aux adolescents. Intitulé « Ex-Situ », cette nouvelle programmation est une prometteuse initiative qui fait entrer le Street Art au musée par une porte originale et de façon intelligente.

Sept artistes pour plusieurs événements

Pour cette nouvelle saison du studio 13/16, le Centre Pompidou a su convaincre sept grands noms de la scène du Street-Art : JonOne, Vhils, Ox, RERO, Mark Jenkins, Ludo et YZ. Autant d’artistes que les ados auront la chance se rencontrer pendant leurs résidences successives au sein de l’institution.

RERO, Do Not Cross the Line, 2012, Centre Pompidou, photo © Cristobal Diaz
RERO, Do Not Cross the Line, 2012, Centre Pompidou, photo © Cristobal Diaz

Par cette sélection, le Centre Pompidou offre du Street Art une vision large quoique non exhaustive, qui permet de prendre conscience de l’ampleur et de la diversité de ce mouvement, tant sur le plan des médiums que des champs de réflexions ou encore de l’esthétique. RERO interroge le sens des mots, inscrivant sur de grandes surfaces des mots qu’il barre sans pour autant les rendre illisibles. Le travail de JonOne a aussi pour sujet l’écrit : multipliant son blase à l’infini, il travaille sur la calligraphie des lettres, dépassant le tag qu’il pratiquait dans les années 70 pour tendre vers l’abstraction. Les collages et lavis de YZ mettent en scène des figures féminines d’une très grande poésie, tandis que Ludo crée par infographie des figures hybrides mêlant nature et technologie. OX intervient sur les affiches publicitaires, y peignant ou y collant des formes abstraites ou géométriques, prenant toujours en compte la nature visuelle et commerciale de son support et l’environnement dans lequel il s’inscrit. Mark Jenkins crée à l’aide de mannequins illusionnistes des situations absurdes dans l’environnement quotidien afin de faire réfléchir et réagir les passants sur nos agissements. Enfin, le portugais Vhils est connu depuis quelques années pour ses portraits gravés sur l’épiderme des murs.

Installation RERO, Do Not Cross the Line, 2012, Centre Pompidou, photo © Cristobal Diaz
Installation RERO, Do Not Cross the Line, 2012, Centre Pompidou, photo © Cristobal Diaz

Ex-situ se décline en plusieurs événements. Chaque résidence d’artiste débutera par une intervention réalisée dans le Centre ou dans ses alentours immédiats. RERO, en ouverture de la programmation, a déjà inscrit sur l’escalator-chenille emblématique du bâtiment un monumental « DO NOT CROSS THE LINE ». Des ateliers « workshops », réunissant les ados et les artistes durant 35 après-midi, marqueront un temps de dialogue et de création collective. Enfin, le cycle se terminera par une journée de performances dans Paris : le 1er juin, sept kiosques de la ville de Paris seront le support de créations élaborées en concertation par sept groupes d’adolescents et les artistes invités.

Une collaboration prometteuse du musée et de l’ « art urbain »

Nombreux sont ceux qui déplorent les relations maladroites/laborieuses entre les musées et le milieu du Street Art. Les enjeux des deux protagonistes ne sont en effet pas toujours compatibles, quand ils ne sont pas tout simplement radicalement antinomiques. En outre, les institutions muséales sont souvent accusées d’offrir en exposition un Street Art dénaturé, vidé de son sens…

A mon goût, l’opération du Centre Pompidou rompt radicalement avec cette tendance, offrant du Street Art une approche novatrice en ce qu’elle est respectueuse de son esprit. Par ce cycle « Ex-Situ », c’est un véritable dialogue qui est appelé à s’instaurer entre le public et les artistes, en marge des expositions temporaires et des collections permanentes. Il n’est en effet pas question d’exposer à cette occasion les œuvres des artistes mais d’initier les ados à une réflexion sur le Street-Art. S’il y aura bien quelque chose à voir du travail de RERO, Vhils et des autres artistes au centre, l’essentiel du contenu de ce cycle, dont le but premier est la transmission, prendra forme dans les workshops où les jeunes seront invités à s’emparer des moyens d’expression des intervenants pour formuler leur propre message.

« Ex-Situ »,  interroger la relation au lieu : que devient le Street Art hors de la rue ?

Pour la plupart des street artistes, l’œuvre naît de leur interaction avec l’environnement spécifique dans lequel ils interviennent. Initiée par l’artiste, cette interaction est d’ailleurs appelée à se prolonger au-delà du moment de l’acte créateur : un passant viendra peut-être modifier un détail, un autre graffeur recouvrira une partie de l’œuvre, plus tard peut-être dissimulée derrière un quelconque affichage sauvage… Bref, ce sont le temps et la vie qui feront leur œuvre.

Lancement d'Ex-Situ au Centre Pompidou, Photos H. Véronèse
Lancement d’Ex-Situ au Centre Pompidou, Photos H. Véronèse

C’est cette relation au lieu, à l’environnement que le Centre Pompidou entend interroger. Plus précisément, par le titre donné à la manifestation « Ex-Situ », le studio 13/16 explore les formes que peut prendre le Street-Art lorsqu’il est sorti de son « milieu naturel », la rue, pour être présenté dans un espace autre – ici une institution culturelle reconnue comme « légitime ».

Dans le langage de l’Art contemporain, on emploie le terme in-situ pour désigner une œuvre créée pour et dans un environnement spécifique et qui ne peut exister et n’avoir de sens que dans ce contexte précis (les colonnes de Buren forment l’un des exemples les plus connus d’interventions in-situ). Par nature, donc, le Street Art est un mode d’expression in-situ. En entrant au Centre Pompidou, le Street Art est déplacé hors de son environnement naturel et devient donc « ex-situ ».

Il y a là, à mon sens, un niveau de réflexion que l’on ne retrouve malheureusement pas dans la plupart des expositions sur ce champ de l’art vivant. Ainsi, quelle déception a été pour moi l’absence de mise en perspective de telles questions dans la récente exposition du musée de la Poste, au titre pourtant prometteur d’ « Au-delà du Street Art » !

Lancement d'Ex-Situ au Centre Pompidou, Photos H. Véronèse
Lancement d’Ex-Situ au Centre Pompidou, Photos H. Véronèse

Bien déterminée à assister à quelques uns des workshops, je reviendrai volontiers sur la nature des interventions des artistes dans de prochains billets. Si vous avez-vous-même assisté à certains d’entre eux, n’hésitez pas à partager votre expérience via les commentaires, la page facebook ou le formulaire de contact : votre avis m’intéresse ! 

Plus d’informations sur la page facebook du studio 13/16

crédits photos: toutes les images illustrant cette article sont tirées de la page facebook et des brochures du Centre Pompidou.

Au Louvre, une spectaculaire opération de moulage du Milon de Crotone

Au Louvre, une spectaculaire opération de moulage du Milon de Crotone

Les visiteurs du Louvre avaient dernièrement un drôle de spectacle à admirer dans la cour Puget. Le chef d’œuvre du lieu, le Milon de Crotone, sculpté entre 1671 et 1683 par Pierre Puget était entouré d’une palissade. Les mezzanines alentours offraient une vue imprenable sur ce qui se passait derrière cet échafaudage. Autour du monumental bloc de marbre de Carrare, deux personnes en combinaison blanche s’activaient. Un spectacle assez rare qui se jouait : le moulage d’une œuvre pour en tirer des copies fidèles.

Moulage du Milon de Crotone au Louvre 1

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Une visite des réserves du Musée des Arts et Métiers

Une visite des réserves du Musée des Arts et Métiers

Dans le cadre de l’opération Paris Face cachée, j’ai eu la chance de visiter les réserves de l’un de mes musées parisiens favoris, l’extraordinaire musée des arts et métiers. Compte rendu illustré…

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La visite au musée: le Louvre en 1953 imaginé par Albert Robida

Albert Robida, auteur d’anticipation génial et artiste rêveur, dont je vous reparlerai avec plaisir tant j’apprécie son oeuvre, a imaginé, en 1883, ce à quoi ressemblerait Paris en 1952. A la page 48 de son roman Le vingtième siècle, il emmène ses deux héroïnes, Hélène et Barnabette visiter le musée du Louvre. Plus de fatigue muséale pour nos deux jeunes filles puisqu’on parcourt désormais le musée en tramway pour une visite guidée d’une heure, avec audioguide s’il vous plait! Les grandes querelles sont passées et la photographie s’expose sur les cimaises. Et surtout, Robida imagine la reproduction à grande échelle et à faible coût des chefs-d’oeuvres de la peinture…

« Allons reposer un instant nos esprits dans le temple des Arts ! proposa Hélène en arrivant aux portes du Louvre.

— Voici le tramway circulaire, dit Barnabette; nous ferons à l’aise le voyage à travers les chefs-d’oeuvre… »

En effet, dernier progrès accompli par un ministre des Beaux-Arts ennemi de la routine, un charmant et élégant tramway, mû par l’électricité, court maintenant sur des rails à travers toutes les galeries du musée.

Partant toutes les heures de la galerie des Antiques, le tramway, après avoir traversé toutes les salles du rez-de-chaussée, monte par des pentes préparées au premier étage, commence par la galerie des Maîtres primitifs, arrive an grand salon de la Renaissance, parcourt les galeries des écoles Italienne, Espagnole, Hollandaise, Allemande, suit doucement et religieusement la grande galerie de l’école Française et bifurque ensuite pour monter, par une pente adoucie, au second étage, réservé à la peinture moderne.

Le tramway du musée du LouvreCe voyage à travers les Arts dure une heure à peine. En une heure, les visiteurs ont parcouru toute l’histoire des Beaux-Arts, depuis les superbes époques grecques et romaines jusqu’à la grande révolution des modernistes ou des photopeintres ; en une heure, le visiteur le plus ignorant peut, s’il a des yeux et des oreilles, en savoir presque autant que le critique le plus transcendental.

Les jeunes demoiselles entreprirent avec délices ce pèlerinage artistique. L’effort est inutile et la fatigue supprimée, le tramway est bien suspendu et les coussins fort moelleux invitent au repos. Il suffit de regarder et d’écouter; on n’a pas besoin de livret, car en passant devant chaque tableau le tramway presse un bouton et instantanément un phonographe donne le nom du peintre, le titre du tableau ainsi qu’une courte mais substantielle notice.

« Raphaël. Sujet religieux. La Vierge dite la Belle Jardinière. — La Fornarina posa, dit-on, pour la figure de la Vierge. Le calme et la sérénité des oeuvres de Raphaël sont tout à l’éloge de cette jeune personne.

« Tiziano Vecellio. Sujet intime. La Maîtresse du Titien. Le Titien a réhabilité les rousses. Cette bonne action a été récompensée : l’illustre peintre vécut jusqu’à quatre-vingt-dix-neuf ans.

« Le Corrège. Sujet léger. Antiope. Le Corrège est un peintre vaporeux, etc., etc. »

Dans le grand salon carré, le tramway fait une station de huit minutes pour permettre d’étudier consciencieusement les oeuvres des artistes géants de la Renaissance.

 La grande galerie était pleine d’étudiants en peinture et de photopeintres; partout des objectifs étaient braqués pour reproduire les tableaux célèbres sur toile sensibilisée.

Les progrès de la science ont permis de supprimer à peu près complètement l’usage de la palette et du pinceau. Sauf quelques retardataires obstinés, les peintres ou plutôt les photopeintres collaborent avec là lumière électrique ou solaire ; ils obtiennent ainsi presque instantanément de véritables merveilles en photopeinture sur toile, carton, bois ou peau d’âne; des reproductions fidèles, soit de tableaux célèbres, soit de modèles vivants habilement groupés.

Grâce à cette rapidité d’exécution, une toile comme les Noces de Cana, dont l’original, entre parenthèses, a dû demander un temps prodigieux à Paolo Caliari dit Véronèse, — reproduite en grandeur de modèle, peut être livrée au public pour la faible somme de 99 fr. 95 ! C’est l’art à la portée de toutes les bourses. Quel est le petit rentier, le capitaliste minuscule qui, pour la faible somme de 99 fr. 95, se refusera les exquises jouissances d’un tête-à-tête perpétuel avec le chef-d’oeuvre de Véronèse? La question de grandeur du chef-d’oeuvre ne fait rien à l’affaire, puisque les personnes habitant Un local trop étroit peuvent se faire livrer les Noces de Cana non encadrées — moyennant rabais bien entendu — et les faire coller sur leurs lambris, à la place d’un vulgaire papier de tenture sans valeur artistique. 

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Lorsque, il y a déjà  longtemps, l’invention de la photopeinture, exploitée en secret par quelques artistes, tomba dans le domaine public, l’État comprit vite la portée de l’invention et l’importance de la révolution artistique qui allait en découler.

Loin de prendre parti pour les artistes rétrogrades, acharnés défenseurs des vieux et naïfs procédés de Raphaël et de Rubens, — l’Etat aborda franchement la grande réforme de l’enseignement artistique. La vieille école des Beaux-Arts, regardée comme l’asile des antiques préjugés, fut supprimée et, à sa place, l’État fonda sur des bases nouvelles et scientifiques, à côté des Facultés de droit et de médecine, une troisième Faculté, la Faculté de peinture et de sculpture, qui eut pour mission de lancer la jeunesse artistique dans la voie de l’art nouveau.

L’antique constitution du quartier universitaire s’enrichit d’un élément nouveau : à côté de l’étudiant en droit et de l’étudiant en médecine parut l’étudiant en photopeinture ou en galvanosculpture. De tous côtés accoururent en foule au pays latin, les jeunes gens que les familles bourgeoises, moins éprises qu’autrefois du titre de docteur ou d’avocat, destinaient au métier de photopeintres ou d’ingénieurs en sculpture.

Quant au progrès réalisé, les ombres de Rubens, de Rembrandt -ou de Michel-Angé, si on pouvait les convier à une promenade aux expositions, l’attesteraient par une stupéfaction respectueuse. — Gloire à l’art moderne, scientifique, puissant et génial !

Agréablement bercées par le tramway dans leur excursion à travers les richesses artistiques du Louvre, Barbe et Barnabette s’endormirent presque. Un coup de sifflet les tira brusquement de ce délicieux engourdissement; le tramway virait sur une plaque tournante pour reprendre sa promenade en sens inverse.

C’était assez pour un jour; les jeunes filles descendirent du tramway et quittèrent le Louvre.

La visite au musée: la solution des visiteurs en cage

La visite au musée: la solution des visiteurs en cage

En 1911, suite au vol de la Joconde, certains caricaturistes proposent des solutions des plus innovantes pour éviter les dégradations et cambriolages…

Visiteurs cage Louvre vol Joconde

Illustration parue dans le n°573 du périodique Le Frou-Frou, 8 octobre 1911 et évidemment disponible sur Gallica.

On remarque que cette pratique solution offre aux gardiens la possibilité de roupiller sans gêne. 

J’avoue que ce billet était à la base le recyclage d’un des premiers tweet à succès de mon alors tout jeune compte twitter, heureusement grâce aux merveilles de Gallica, je lui adjoins une touche fraîche avec une anecdote croustillante extraite du Frou-Frou n° 572 (1er octobre 1911).

Vol de la joconde

Musée le Secq des Tournelles (Rouen) (1/2)

Musée le Secq des Tournelles (Rouen) (1/2)

Derrière le musée des Beaux-Arts de Rouen, se dresse un autre musée, discret, établi dans une ancienne église, le musée du Secq des Tournelles… Il abrite une collection unique en Europe, consacrée à l’art de la ferronnerie, rassemblée à la fin du XIXème par deux collectionneurs, Henri Le Secq des Tournelles et son fils. Visite conseillée aux âmes romantiques et aux amateurs des arts du métal.

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Les Musées d’Extrême-Orient (Bruxelles)

Les Musées d’Extrême-Orient (Bruxelles)

Hors des circuits touristiques habituels, le complexe des musées d’extrême orient de Bruxelles vaut largement le détour. Situé dans le parc du domaine royal de Laeken, l’ensemble est constitué de trois bâtiments, la tour japonaise, le pavillon chinois et enfin un Musée d’Art Japonais. Lors de ma visite, je n’ai pas eu le temps d’explorer ce dernier : mon billet ne portera donc essentiellement sur l’histoire des lieux, dont l’origine remonte au règne de Léopold II (1835-1909).

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Louis Béroud, les joies de l’inondation (dans la Galerie Médicis)

Louis Béroud, les joies de l’inondation (dans la Galerie Médicis)

Le nom de Louis Béroud est souvent associé à celui du vol de la Joconde. C’est en effet ce peintre, copiste au Louvre, qui a signalé aux gardiens l’absence des cimaises de Mona Lisa, au matin du 22 août 1911.

Louis Béroud, les joies de l'inondation (galerie Médicis), 1910, collection Iris & B. Gerald Cantor

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Le Musée de la Chasse et de la Nature (Paris)

Le Musée de la Chasse et de la Nature (Paris)

Le titre n’est pas vendeur, il faut l’avouer. On s’imagine facilement un musée vieillot et désert, des fusils alignés, des animaux empaillés dans des dioramas poussiéreux… En réalité il n’en est rien : loin de l’image qu’on peut s’en faire, le musée de la Chasse et de la nature est l’un des lieux les plus surprenants de Paris, et très vivant (surtout les dimanches après midi pluvieux, envahit d’enfants plutôt contents d’être là).

Un des salons du musée de la chasse et de la nature
Un des salons du musée de la chasse et de la nature

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