Le 1er octobre ouvrent au Petit Palais deux expositions sur l’estampe fantastique, l’une consacrée au graveur japonais Kuniyoshi, l’autre à « l’estampe visionnaire, de Goya à Redon ». Connaissant bien la commissaire de la seconde, Valérie Sueur-Hermel, conservatrice à la BnF, j’ai pu assister, le temps d’une matinée, au montage de l’exposition.
L’occasion donc, une nouvelle fois, de vous emmener dans les coulisses des musées et de vous présenter le travail de « ceux que l’on ne voit pas » mais sans qui les expositions ne verraient jamais le jour : scénographes, installateurs, techniciens d’art… Et pour la première fois, ce billet est accompagné d’une vidéo à visionner sur YouTube.

Un montage d’exposition commence entre un mois et deux semaines avant la date d’ouverture : c’est un moment très intense pour ceux qui sont impliqués. Pour les commissaires, c’est un projet porté depuis des mois, voire des années, qui prend enfin concrètement forme dans l’espace. Dans le cas de Valérie Sueur, cette exposition est un rêve depuis longtemps : voici vingt ans que l’idée a germé dans son esprit. Vingt ans, c’est parfois le temps qu’il faut pour mûrir un sujet, convaincre les équipes, trouver un lieu. Entre-temps, elle a organisé ou coorganisé d’autres expositions, dont vous vous souvenez peut-être : Daumier (BnF, 2008), Henri Rivière (BnF, 2009), Odilon Redon (Grand Palais, 2011)… Lire la suite